Depuis le coup de gueule XXL de LeBron James, les Los Angeles Lakers vont mieux. Le King avait-il vraiment l’intention de réveiller le collectif californien avec cette sortie médiatique ? Son message avait plutôt l’air destiné à un certain Rob Pelinka.
"Personne n’était en désaccord avec lui… Il a simplement dit des faits. C’était presque comme sonner une alarme. ‘Tout le monde doit se réveiller. Il est temps de nous dépasser’", a apprécié le coach Darvin Ham.
En attendant, les Angelenos viennent d’enchaîner 5 victoires consécutives. Une première bien évidemment cette saison. Et la franchise, toujours 12ème à l’Ouest, revient à seulement 2 victoires d’un bilan à l’équilibre (19 victoires pour 21 défaites).
En l’état, dans une Conférence particulièrement serrée, les Lakers se trouvent à 4-5 victoires supplémentaires à la suite d’intégrer le Top 6 (peut-être même 5). Et il y a des raisons d’y croire.
LeBron James entraîne ce groupe avec lui
Est-ce que cette belle forme peut tenir sur la durée ? Sur le papier, les Lakers ont un calendrier difficile dans les prochains jours : Denver Nuggets, Dallas Mavericks et Philadelphia Sixers. Mais récemment, ils ont tout de même affiché de belles ressources face au Miami Heat (112-109), aux Atlanta Hawks (130-114) et donc les Sacramento Kings (136-134) cette nuit.
Surtout, un homme semble en mission : LeBron James. Car si son coup de pression a eu un impact collectif, le King assume ses responsabilités sur le plan individuel. En l’absence d’Anthony Davis (on en reparlera plus tard), le natif d’Akron a repris son costume de leader omniprésent. Et malgré le poids des années, le vétéran de 38 ans enchaîne les grosses copies.
"Nous allons dans la bonne direction et nous apprenons de nos erreurs. Au final, les épreuves que nous avons traversées jusqu’à maintenant ont représenté de belles leçons. Nous allons vraiment dans la bonne direction.
J’aime ça (cette opportunité, ndlr). Je suis tellement reconnaissant. Je remercie Dieu tous les jours de me retrouver à ce poste avec ce groupe de gens, avec le soutien que j’ai en interne. Je me sens bien, nous allons le faire", a assuré Ham.
James incarne un élément fédérateur pour les Lakers. Car il ne faut pas se mentir, malgré des performances incroyables pour son âge, il existait des doutes sur sa capacité à porter, encore et encore tous les soirs, une équipe sur ses épaules.
Avait-il encore l’énergie pour ça ? Ses déclarations sur son refus de connaître des dernières saisons médiocres ont annoncé la couleur. Et plus important, ses prestations ont suivi. Dans un vestiaire, ça donne le ton. En leader, il a réussi à entraîner tout un groupe dans son sillage.
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Une équipe performante malgré une infirmerie bien remplie
Car il s’agit probablement du plus impressionnant dans cette série des Lakers : cette équipe a des absents importants ! Actuellement l’infirmerie californienne est vraiment bien remplie. Bien évidemment, on le sait Anthony Davis, alors qu’il était en très grande forme, a été stoppé dans son élan par un problème au pied.
Mais ensuite, les galères ont continué : Austin Reaves, Lonnie Walker IV et Troy Brown Jr sont actuellement à l’arrêt. Des "joueurs de complément" précieux dans la rotation de Ham. Cependant, sans eux, le coach des Lakers s’adapte et trouve des solutions.
En 40 matches sur cet exercice, il a dû composer 21 "5 majeur" différent. Mais dans ce contexte, des individualités émergent. Sans parler de la confirmation de Russell Westbrook en sortie de banc, Dennis Schröder gagne clairement en impact.
Tout comme un Thomas Bryant absolument indispensable dans la peinture. Même Kendrick Nunn (qui reste irrégulier) se montre capable de fulgurances.
"Cela veut dire beaucoup au sujet de notre confiance. Il y a une vraie unité par rapport à ce que nous voulons faire et apporter tous les soirs. Je sais que tous les gars sont fiers l’un de l’autre", a confié Bryant.
Malgré un début de saison catastrophique, les Lakers avaient des raisons de croire à une belle remontée. Grâce aux préceptes de Ham et même à la qualité de certaines individualités. Sur les dernières semaines, le travail effectué, malgré les blessures, commence à payer.
Pour viser le titre NBA, c’est toujours, avec cet effectif, bien trop faible. Par contre, même en l’état, ce groupe (au complet) peut prétendre à retrouver une place directement qualificative pour les Playoffs. Et c’est déjà bien après un début d’exercice en 2-10…
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