« C’est étrange de se retrouver avec de nouveaux coéquipiers, un nouveau staff et de ne pas trop connaître les gens », a-t-il confié à Philly.com. « C’est différent. Il faut du temps pour s’adapter. Mes nouveaux partenaires sont géniaux et ils ont fait du super boulot pour me familiariser toutes ces nouveautés que ce soit sur ou hors du terrain. »Difficile pour lui désormais de regretter un trade qui va lui permettre de disputer les playoffs pour la première fois de sa jeune carrière.
« C’est génial. Je ne savais pas quand je jouerais les playoffs pour la première fois. Et puis il y eu ce trade. Et ces joueurs ont travaillé vraiment dur pour se donner la possibilité d’aller en playoff. C’est une expérience formidable. »Une expérience d’autant plus enrichissante que le jeune meneur évolue désormais sous les ordres d’une référence au poste de meneur de jeu, Jason Kidd, grâce auquel il estime avoir déjà franchi un nouveau cap.
« Je pense que j’ai encore appris davantage sur ce poste », ajoute-t-il. « Coach Kidd m’a appris beaucoup sur le poste de meneur de jeu. J’ai appris à ralentir un peu et à travailler dans différents domaines. C’est un autre type de basket. Les schémas défensifs sont aussi un peu différents. Ca ne joue pas aussi vite que quand j’étais à Philadelphie. C’est un autre basket.Brett Brown m’a enseigné beaucoup de choses que j’ai emmenées avec moi à Milwaukee. Je dois continuer de jouer dur et d’essayer d’être compétitif sur chaque possession. Ce que j’ai appris en défense, je l’utiliserai tout au long de ma carrière. Je pense que j’ai progressé dans mon rôle de leader sur le terrain et dans mon contrôle du rythme. Ce sont dans ses secteurs que je me suis amélioré. »Une progression qui n’a évidemment pas échappé à Jason Kidd, étonné par la capacité d’adaptation de sa nouvelle recrue.
« Je pense que c’était un très bon choix », se félicite le coach de Milwaukee. « A chaque fois que vous faites des trades mi-saison, que ce soit des vétérans ou des jeunes joueurs, il y a toujours une période durant laquelle les joueurs essaient de comprendre les systèmes offensifs, défensifs et d’apprendre à connaître leurs nouveaux coéquipiers. Je pense que Michael joue comme il l’a fait tout au long de l’année et comme il a joué quand il a été élu rookie de l’année. Il attaque le panier, ce qui facilite le jeu de ses partenaires. »Michael Carter-Williams l’assure, il ne garde aucun sentiment de revanche envers les Sixers qui ont décidé de se séparer de lui à la mi-saison. Et s’il ne s’est pas fait prié pour briller face à son ancienne franchise, ce n’est en aucun cas pour répondre au tacle de son pote Nerlens Noel, qui déclarait récemment être heureux de pouvoir enfin évoluer aux côtés "d'un vrai meneur".
« Je regarde toujours leurs scores et je suis toujours ce qu’ils font », assure MCW. « Ils ont bien joué et le coach les a fait jouer dur. Nerlens a joué de manière exceptionnelle. Je leur souhaite le meilleur. J’ai beaucoup d’espoir pour eux. Je ne sais pas dans quel contexte il a tenu ces propos. Je ne sais même pas quelle est la question qui lui a été posée. Mais je suis sûr qu’il n’a pas essayé de m’adresser un tacle. Et si c’est le cas, alors je ne sais pas... (Rires). Nerlens est mon ami, c’est mon pote. C’est un mec cool et nous nous entendons bien depuis que nous sommes jeunes. Je ne pense même plus à ça. »