Le concept de Heat Culture paraît un peu too much pour certains. Pour d'autres, cette manière de procéder permet à Miami de rester une franchise compétitive malgré les départs des uns et des autres, sans passer par la case tanking, avec des campagnes parfois très réussies, comme en 2020 et 2023. Pat Riley, l'architecte de cet état d'esprit, a expliqué à Dwyane Wade, dans le podcast de ce dernier, ce que représentait pour lui cette fameuse Heat Culture.
"L'important, c'est la continuité. Il y a eu beaucoup de choses écrites à ce sujet et beaucoup de gens qui parlent de culture tout court en NBA font référence au Heat. Certains en ont sans doute marre d'en entendre parler. C'est simplement une vision partagée de ce qu'il faut faire pour atteindre l'endroit où on veut aller. Le coach créée une philosophie qui est là pour guider.
On peint une toile. On insère des images de parades pour fêter le titre, de confettis, de casquettes de baseball posées sur la tête, dans le cerveau des joueurs au quotidien. Ils doivent croire en ces choses et c'est ce qui les poussent à faire ce qu'il faut pour y arriver. Cela détermine leur comportement et nourrit leur motivation pour les orienter au quotidien vers cette images. Une culture devient plus organique quand les gars gravitent autour de ce message et y adhèrent. Ils en parlent entre eux et s'assurent mutuellement qu'ils prennent leurs responsabilités.
Quand il y a deux ou trois mauvais fruits, des gars qui n'y croient pas, on essaye de leur remettre la tête à l'endroit ou on les invite dans mon bureau pour discuter d'un départ".
Sans autant entrer dans le détail, Max Strus nous avait expliqué quelque chose de similaire lorsqu'on lui avait posé la question au Paris Game 2024 sur ce que représentait la Heat Culture .
[ITW] Max Strus : La Heat Culture, son shoot et Wembanyama