« Juste une soirée sans », commentait le barbu après la défaite des siens.Pas seulement. Harden n’a pas eu d’impact sur le jeu en deuxième période, lorsqu’il n’a marqué que quatre petits points à 1/6 en 19 minutes.
« Le boulot effectué par Arron (Afflalo) et Nic (Batum) sur lui était exceptionnel », remarquait Terry Stotts, le coach des Blazers. « Ils se sont acharnés pour l’empêcher de développer son jeu. »Sans Wesley Matthews, le chien de garde attitré des meilleurs attaquants adverses dans l’Oregon, les Blazers ont placé Nicolas Batum sur James Harden pendant la majeure partie de la deuxième mi-temps. Arron Afflalo a lui aussi été envoyé au charbon sur la star texane.
« Arron et Nic lui ont rendu la vie difficile », affirmait LaMarcus Aldridge. « C’est un attaquant extrêmement talentueux donc vous ne pourrez jamais l’arrêter complètement mais ils ont répondu au challenge. »
Nicolas Batum et Arron Afflalo, poils à gratter pour James Harden
Avec son envergure, Nicolas Batum a gêné James Harden et l’a contraint à opérer au loin, au-delà de la ligne à trois-points. Gêné par les longs bras du français sur chaque pénétration, il s’est enfermé dans des dribbles suivis de tirs compliqués. Les Blazers ont même parfois pris à deux le joueur de Houston afin de l’obliger à ressortir la balle. En coupant Harden du reste de l’équipe, les hommes de Terry Stotts ont poussé les autres membres des Rockets à prendre leurs responsabilités.[superquote pos="d"]"Impossible de l'arrêter complètement." Aldridge au sujet d'Harden[/superquote]« Tous les coaches vont diront la même chose : il faut l’obliger à prendre des tirs difficiles, ne pas faire faute et ne pas l’envoyer sur la ligne », expliquait le coach de Portland. « Il y a des soir où ça fonctionne mieux que d’autres. Il n’a pas shooté beaucoup de lancers-francs aujourd’hui (4/5) et on ne lui a pas laissé de tirs faciles. On a bien défendu, autant individuellement que collectivement. »Il y a effectivement des soirs où la magie de James Harden s’opère avec moins de couacs. Lors des deux premières rencontres contre les Blazers, il avait inscrit 44 et 45 points.
« A partir du moment où nous le limitons sous les 40 points, nous sommes en progression », plaisantait Stotts. « On ne pouvait pas faire pire que lors des deux premiers matches », ajoutait Nicolas Batum. « Il est dur à arrêter. On a juste essayé de le contenir et de ne pas faire faute. »Mission réussie pour les Blazers. Si les Rockets ont préféré accentuer sur le manque d’efficacité de leur attaque, il est évident que la défense de Portland a été déterminante dans le succès de LaMarcus Aldridge et ses coéquipiers.