Il s'agit de la première bombe de cette intersaison : Kyrie Irving envisage de quitter les Brooklyn Nets. Après des derniers mois très agités, les deux parties ont visiblement du mal à s'accorder par rapport à l'avenir du meneur de jeu.
Pourtant, au terme de la saison, le natif de Melbourne semblait prêt à s'engager sur le long terme avec cette équipe. Mais justement, après une saison 2021-2022 compliquée, les Nets n'ont probablement pas l'envie de lui offrir le max sur le long terme.
Pour mettre la pression à sa direction, Irving envisagerait un départ dès cet été. Pour le récupérer, trois gros marchés se trouveraient déjà sur le coup : les New York Knicks, les Los Angeles Clippers et les Lakers.
Sans surprise, l'option Lakers fait beaucoup parler. Bien évidemment par rapport à une possible réunion avec LeBron James. Cependant, il s'agit d'une piste extrêmement complexe car les Angelenos disposent d'une marge de manœuvre très limitée.
Un scénario bien précis
En effet, avec un "salary cap" déjà bien rempli par James, Anthony Davis et Russell Westbrook, les Lakers ne peuvent pas récupérer Irving sans un accord avec les Nets. Enfin sur le papier si. L'ancien des Cleveland Cavaliers peut toujours décliner sa "player option" à 36,9 millions de dollars pour la saison prochaine.
Et ensuite, il aura la possibilité de rejoindre les Californiens en sacrifiant plus de 20 millions de dollars. Autant le dire tout de suite, il s'agit d'une option impossible à imaginer. Du coup, comment faire ? Un "sign-and-trade" ? Non.
Avec les implications sur le "cap", les Lakers ne peuvent pas se permettre ce scénario. Au final, il reste donc une seule et unique hypothèse : un trade simple. Et pour rendre un deal possible, le joueur de 30 ans va donc devoir activer son option.
De cette manière, Los Angeles aura la possibilité de le récupérer. On peut bien évidemment imaginer qu'avant de le faire, Kyrie Irving réclamera quelques garanties aux Lakers par rapport à une future prolongation sur plusieurs années.
Mis au défi, Russell Westbrook prêt à une véritable évolution pour les Lakers ?
Une meilleure offre déjà connue
Et dans le même temps, les Angelenos vont devoir également s'entendre avec Brooklyn. Financièrement, les Lakers ont le contrat parfait pour cette opération : Russell Westbrook. Lié jusqu'en 2023 (via une option), l'ex-joueur de l'Oklahoma City Thunder doit percevoir 47 millions de dollars.
Pour rendre cet échange plus attractif, Rob Pelinka n'a qu'une seule solution : sacrifier totalement l'avenir des Lakers. En résumé, il doit intégrer les choix de Draft au premier tour pour les années 2027 et 2029.
Les Lakers ne peuvent pas formuler une proposition plus intéressante. Est-ce qu'elle sera suffisante ? Impossible à dire. En tout cas, les Nets pourraient toujours utiliser ce package pour ensuite mieux entourer Kevin Durant et Ben Simmons. Et si Irving veut vraiment mettre les voiles, il s'agit d'un moyen d'éviter son départ libre (pour une équipe qui a de la place sous le cap, les Knicks par exemple).
Par contre, pour les Lakers, il s'agit d'un all-in total. Après un futur déjà grandement sacrifié pour obtenir Davis, un tel mouvement incarnerait un gros risque. Surtout pour un joueur réputé instable comme Irving.
Mais ont-ils vraiment le choix avec la pression exercée par James ? Dans l'immédiat, remplacer Westbrook par Irving représente une énorme opportunité. Et les Lakers, sans avoir aucune garantie de pouvoir finaliser cette opération, pourraient bien foncer.