Kyrie Irving, LeBron et Love ont dominé le Big Three des Warriors

Kyrie Irving a été incroyable cette nuit. Avec 40 points, le meneur des Cleveland Cavaliers a donné le ton de la rencontre. Il a ouvert le jeu pour ses coéquipiers en faisant constamment la différence en un-contre-un. Parfois même malgré l’excellente défense de Klay Thompson. Mais le meneur All-Star n’était pas le seul cadre à avoir brillé dans l’Ohio. Les trois stars des champions en titre étaient à la fête, à l’inverse de celles des Golden State Warriors. Retour rapide sur les performances des plus grands joueurs présents sur le parquet pendant ces finales.

Kyrie Irving, leader des Cleveland Cavaliers

Kyrie Irving : 40 points à 15/27, 7/12 à trois-points, 7 rebonds, 4 passes, +7 de différentiel. L’un des matches les plus fous du jeune homme depuis son arrivée en NBA. Peut-être même sa plus belle prestation en carrière. Tout aussi fort que ses 41 points lors du Game 5 l’an dernier. Tout aussi brillant que ses 42 pions contre les Boston Celtics au Game 4 des finales de Conférence cette saison. L’efficacité d’Irving a fait toute la différence. Le plan de jeu était taillé pour lui : jouer vite, faire la différence en tête-à-tête et shooter en première intention. Tout ce qu’il aime. Ce match était taillé pour « Uncle Drew » et il a su mettre les siens sur les bons rails. LeBron James : 31 points à 11/22, 3/8 à trois-points, 10 rebonds, 11 passes, +32 de différentiel. En quelques minutes, le King a tempéré les débats autour du meilleur joueur du monde. Alors que Kevin Durant est maintenant plébiscité par une partie du public, le King a rappelé à tous que personne ne pouvait l’arrêter sur un terrain de basket. Les Warriors ont morflé à chaque fois que James était sur le parquet. Il a mis moins de points que Kyrie Irving mais il a terminé avec le meilleur +/- (et de très loin) du match. Il était partout, tout le temps. C’est donc tout logiquement qu’il a compilé son neuvième triple-double en carrière lors d’un match des finales NBA. Le deuxième de suite. Neuf triple-double, c’est d’ailleurs un nouveau record. Incisif, adroit, le natif d’Akron a notamment bien servi ses coéquipiers avec des passes lumineuses. Kevin Love : 23 points à 7/14, 6/8 à trois-points, 5 rebonds, 2 interceptions, +18 de différentiel. Le troisième larron n’a pas été aussi en vue mais son adresse extérieure a fait exploser les Warriors. Il a planté les paniers à trois-points qu’il fallait marquer. Notamment en répondant aux runs de Golden State.

Stephen Curry pas assez présent pour les Golden State Warriors

Kevin Durant : 35 points à 9/22, 2/9 à trois-points, 4 rebonds, 4 passes, 2 blocks, -22 de différentiel. KD a encore une fois marqué plus de 30 points. C’est déjà la septième fois en neuf matches des finales NBA depuis le début de sa carrière. Mais il était moins efficace que lors de ses précédentes sorties. Contraints de balancer quelques shoots casse-croûtes à trois-points pour revenir au score, la star des Warriors n’a pas pu évoluer avec la même aisance que lors des trois premières rencontres. Il a notamment été gêné par la défense rugueuse des Cavaliers. Durant a connu un coup de chaud dans le premier quart, quand Golden State est revenu à six points, mais il n’a pas pesé plus que ça sur le match malgré son carton. Stephen Curry : 14 points à 4/13, 2/9 à trois-points, 5 rebonds, 10 passes, 2 interceptions, -25 de différentiel. Il y a des moments où Curry donnait l’impression d’être le joueur le moins tranchant sur le parquet. Ça, c’est vraiment problématique pour les Warriors. L’inefficacité de son meneur a facilité la tâche de la défense des Cavaliers. Car si KD s’est régalé sur les trois premiers matches, c’est aussi parce que deux à trois joueurs de Cleveland gardaient constamment un œil sur Curry. Il n’a pas su se libérer de la défense physique – parfois illégale – des Cavs cette nuit. De quoi faire la différence.

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Klay Thompson : 13 points à 4/11, 4/10 à trois-points, 3 rebonds, 2 passes, -7 de différentiel. L’arrière All-Star a passé tout le match à courir après Kyrie Irving et, rien que pour ça, il mérite notre reconnaissance. Pour le reste, c’était bien brouillon.

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