« Oui, c’est comme si je le savais déjà. Je n’avais jamais ressenti ça auparavant », a-t-il confié au Plain Dealer avant d'évoquer les circonstances de sa blessure. « J’ai drivé sur la droite et j’ai essayé de m’arrêter pour faire la passe. C’est quelque chose que j’ai fait un millier de fois. J’ai essayé de m’écarter, je me suis arrêté et j’ai forcé sur mon genou. Je crois que Klay (Thompson) m’a percuté au bon endroit et au bon moment, ce qui a fracturé ma rotule. C’est dur, surtout en finales, au moment le plus important de la saison. »Un énorme coup dur pour l'ancien numéro 1 de la draft, contraint de serrer les dents depuis plusieurs semaines en raison d'une tendinite au genou mais qui n'éprouve aujourd'hui aucun regret d'avoir tiré sur la corde pour venir en aide à ses coéquipiers.
« Gérer les blessures tout au long des playoffs a été vraiment difficile et ça démontre votre volonté. Mais c’est vraiment dur que ça se finisse comme ça, avec une rotule fracturée et une absence de 3 à 4 mois. Mais le soutien de mes coéquipiers du staff et de la franchise rend les choses beaucoup plus faciles. »Et hors de question pour lui d'alimenter la polémique lancée par ceux qui estiment que le pire aurait pu être évité si David Blatt et le staff de Cleveland avait fait le choix de l'économiser davantage en limitant son temps de jeu.
« Je n'étais pas vulnérable. Mon genou était vraiment stable. Il y avait évidemment un risque mais au niveau de la stabilité de mon genou, tout allait bien. J’ai fait confiance à mes coaches mais aussi à mon corps […] Je me suis senti bien tout au long du match. Cela n’a rien à voir avec mon temps ou toutes les spéculations au sujet de notre staff technique. C’est moi qui ai décidé de jouer et de mettre mon corps en danger. »