Kristaps Porzingis, CP3 : Les 5 performances marquantes de la nuit en NBA

De Kristaps Porzingis à Chris Paul, un point sur les cinq performances et contre-performances marquantes de la nuit en NBA.

Kristaps Porzingis, CP3 : Les 5 performances marquantes de la nuit en NBA

Kristaps Porzingis (Dallas Mavericks)

Mais… le duo formé par Luka Doncic et Kristaps Porzingis ne serait-il pas en passe de monter doucement en puissance sous nos yeux ? Lundi soir, les deux compères sont venus à bout d’une autre superstar européenne, Nikola Jokic. En faisant donc tomber des Nuggets pourtant en grande forme (111-101). Avec 52 points en cumulé pour le tandem des Mavericks. Alors, le Slovène nous a habitués à scorer chaque soir. La différence vient surtout de son camarade letton en ce moment. Porzingis a fini avec 29 points et 11 rebonds en plantant 5 paniers primés. Et n’empêche que ça fait déjà trois matches que les deux patrons de Dallas marquent chacun plus de 20 points. La franchise texane prend une toute autre dimension dans ces moments-là. https://twitter.com/NBA/status/1460464091567464448 Pour ça, il faudrait donc que « Porzingod » gagne en régularité. Il pointe à 23 unités, 51% aux tirs, 41% à trois-points et 9 rebonds sur ses 5 dernières sorties. C’est encourageant. En tout cas, il va avoir l’occasion de confirmer lors des deux prochains tests contre les Suns et les Clippers. Surtout que si Doncic, touché à la cheville, venait à manquer les deux chocs, Porzingis aura la tâche de porter les Mavericks. Deux matches à suivre avec attention et qui donneront une idée plus précise des capacités du bonhomme et de son équipe.

Chris Paul (Phoenix Suns)

Quel métronome. On parle souvent de « Dame Time » dans les moments les plus chauds des rencontres. Chris Paul pourrait aussi revendiquer son petit nom à lui. Parce que le money time, ça lui appartient. Et il tenait à le rappeler aux Timberwolves hier soir. La partie était serrée et CP3 très discret au scoring jusqu’à présent. Tous les ingrédients pour un classique du vétéran. Il a planté 19 de ses 21 points dans les 12 dernières minutes pour maintenir à distance Karl-Anthony Towns et ses compagnons de meute. Pas mal au lendemain d’un match à 7 interceptions. Peu importe, du moment que ça fait gagner son équipe. Avec justement une courte victoire des Suns à la clé (99-96). La neuvième de suite, quand même, pour la franchise de l’Arizona, deuxième à l’Ouest.

Cade Cunningham (Detroit Pistons)

Il le tient enfin, son match référence ! Bon, les Pistons ont pris une nouvelle cartouche. Mais ça, c’est presque accessoire. Ce qui compte, c’est le développement des jeunes – même si, honnêtement, les franchises avec uniquement des talents de demain qui prennent tôle sur tôle, est-ce que ça peut vraiment marcher un jour ? https://www.youtube.com/watch?v=B3zhNuniNNA En tout cas, celui de Cade Cunningham est en bonne voie. Le premier choix de la dernière draft donne l’impression de se sentir mieux à chaque match. Logique, pour un débutant qui a raté le coup d’envoi de la saison (et la préparation) en raison d’une blessure à la cheville. Il prend ses marques. Et ça fait plaisir à voir. Le meneur a livré le meilleur match de sa très jeune carrière en compilant 25 points, 8 rebonds et 8 passes. Avec enfin un peu d’adresse : 10 sur 20 aux tirs et 5 sur 11 à trois-points. Le plus beau, c’est que c’est quasiment acquis qu’il fera mieux d’ici quelques jours.

Les Pacers dans le quatrième quart-temps

Waouh. Enfin, un « waouh » consterné. Pas un « waouh » admiratif. Les Pacers ont construit un deuxième Madison Square Garden à New York avec toutes les briques qu’ils ont bazardées cette nuit contre les Knicks. 2 sur 20 aux tirs dans le quatrième quart-temps ! 2 sur 20 ! Un festival de lancers de parpaings pendant 12 minutes. Avec évidemment une défaite au bout. Cette équipe nous déçoit un peu depuis le début de la saison. Elle est meilleure que ce que son bilan pourrait laisser penser (6-9). Mais elle n’arrive pas du tout à enchaîner. Bien dommage.

Larry Nance Jr (Portland Trail Blazers)

Alléluia, Chauncey Billups s’est décidé à arrêter de faire jouer ce poids-mort de Jusuf Nurkic. OK, le Bosnien a pris 14 rebonds en 18 minutes. Mais les Blazers ont besoin d’un autre système. Et ils l’ont peut-être trouvé cette nuit. Avec Larry Nance en pivot. Portland a joué « small ball » sur la fin de partie et ça a payé. Avec un intérieur actif des deux côtés du parquet. Nance a fini avec 15 points à 7 sur 7 aux tirs, tout en prenant 5 rebonds. Il ne peut évidemment pas jouer constamment pivot. Mais sur certaines séquences, ça fonctionne. Avec une version moins dangereuse de la « Death Lineup » des Warriors : Damian Lillard, CJ McCollum, Norman Powell, Nassir Little et ce bon vieux Larry. Ça peut marcher. CQFR : DeMar DeRozan torpille les Lakers, Phoenix inarrêtable