« J’en étais conscient. J’ai essayé de ne pas y prêter attention mais j’en étais conscient et j’ai énormément apprécié. Et si c’était la dernière fois, alors ça me va. Je suis en paix avec ça », a-t-il confié à ESPN.Et alors que les Lakers achèveront leur weekend prolongé à Big Apple par un déplacement au Madison Square Garden, Kobe Bryant n'a dorénavant qu'une idée en tête : briller à La Mecque du basket pour laisser le meilleur souvenir possible au public new-yorkais.
« Si ce sera un peu différent cette fois ? Oui. », admet-il. « Mais même s’il pourrait s’agir de ma dernière au Madison Square Garden, je veux vraiment honorer tout ce que j’ai pu faire tout au long de ma carrière. J’adore jouer. C’est aussi simple que ça. Quand vous aimer quelque chose, vous êtes parfois prêts à traverser l’enfer pour ça. »Compétiteur dans l'âme, la superstar des Lakers n'a toutefois aucune intention de se laisser gagner par l'émotion face à des supporteurs adverses qui l'ont hué tout au long de sa carrière mais qui pourraient désormais être tentés de lui rendre hommage.
« Non, je pense qu’ils me connaissent assez bien pour savoir que ce n’est pas quelque chose que je souhaite »,insiste-t-il tout en comparant sa situation à celle qu'avait connu Michael Jordan lors de sa dernière saison NBA. « Je me souviens avoir joué contre Michael Jordan lors de son dernier All-Star Game à Atlanta et il est venu me voir dans le vestiaire. C’était son dernier match et il m’a dit : ‘Je veux que tu abordes ce match comme tous les autres. Je veux que tu m’affrontes comme lors de n’importe quel autre match. Je me rappelle lui avoir répondu : ‘Michael, qu’est-ce qui te fait penser que je vais aborder ce match différemment ?’ Mais je pense que c’était un grand signe de respect de sa part. Je ressens la même chose désormais. C’est en compétition que l’on montre les plus grands signes de respect. »En espérant désormais que Kobe Bryant parviendra à retrouver quelques couleurs après un début de saison désastreux afin que son dernier tour de piste ne se transforme pas en un interminable calvaire...