"Je leur ai dit (au GM Mitch Kupchak et à Jim Buss) que Mike D'Antoni était mon premier choix », a expliqué Bryant mardi après le shoot-around. "Je ne savais pas que Phil allait être une option. Ils m'ont dit qu'ils étudiaient cette option et qu'ils voulaient avoir mon sentiment sur ce sujet. C'est tout. « Ils savaient qui étaient mes deux préférences. Si ça ne fonctionnait pas avec Phil, ils savaient alors qu'ils avaient mon approbation pour l'autre option. »Kobe reconnaissait néanmoins qu'il s'était pris à rêver pendant quelques heures à l'idée de retrouver le coach avec qui il a appris le basket et avec qui il a connu ses plus grands succès et qu'une certaine forme de déception était donc présente malgré tout.
« Évidemment, il y aura toujours un petit peu de déception », a ajouté Bryant sur le fait de ne pas retrouver Jax. "Phil et moi étions côte à côte quand j'avais 20 ans et il m'a tout appris. Il y a un peu de cela (de déception). Mais en même temps, je suis heureux pour Coach D. »Kobe Bryant a ensuite vanté les qualités de Mike D'Antoni et a notamment mis l'accent sur son rôle au sein de Team USA depuis plusieurs années.
« L'attaque qu'il a mise en place pour notre équipe des USA nous a permis de remporter deux médailles d'or », a déclaré Bryant. « Nous savions tous quel genre de talents nous avions dans cette équipe, il était donc important pour nous d'avoir une attaque qui était flexible, qui était ouverte, qui gardait tous les joueurs impliquées. Ca a bien fonctionné pour nous. »Quant à la soi-disant faiblesse défensive des équipes coachées par D'Antoni, Kobe a souhaité rappelé qu'à l'époque des Lakers de Jackson, la défense dépendait surtout des joueurs et non pas des systèmes mis en place par le stratège Zen. Histoire notamment d'enlever un peu de précision à Mike D.
« Je ne veux pas le sous-estimer du tout », déclarait Bryant qui expliquait que Jackson avait parfois seulement 3 systèmes défensifs dans sa poche. « Sa philosophie a toujours été - les gars, vous avez besoin de comprendre par vous-même. C'est ce qui fait de lui un entraîneur phénoménal. Il a été capable de s'asseoir et de faire confiance au processus, de faire confiance aux joueurs pour qu'ils arrivent à communiquer entre eux. « C'est le genre de choses qui se passent quand une équipe est à son meilleur. En conséquence, nous avons eu quelques grandes équipes défensives. Mais chaque joueur avait sa responsabilité là-dedans. »