"Est-ce que j'ai accepté une baisse de salaire ? Oui. Est-ce que j'ai pris une énorme baisse de salaire comme certains supporteurs le souhaitaient ? Non. Est-ce que c'était assez pour faire des Lakers un prétendant ? Oui", a expliqué Kobe Bryant à Bill Oram du Oc Register.Dans les faits, Kobe Bryant n'a pas tort même si les scénarios possibles ne sont pas très nombreux. En effet, selon Darius Soriano, les Lakers avaient l'espace salariale nécessaire pour signer un gros free agent pour le max (Carmelo Anthony ou LeBron James ?) tout en recrutant un joueur avec la Mid-Level Exception (6 millions, Pau Gasol ?) et en complétant l'effectif avec des joueurs au minimum. Mais bien sûr, ils auraient été contraints de lâcher tous les joueurs en fin de contrat (Jordan Hill, Nick Young, Wesley Johnson) ainsi que de licencier Steve Nash via la stretch provision (et sans le trade de Jeremy Lin bien sûr). Un scénario hautement improbable donc, mais le but de Kobe Bryant avec ses propos c'était surtout de mettre un nouveau tacle aux propriétaires :
"C'est absolument brillant de la part des propriétaires, ils gagnent quand les joueurs acceptent moins sous la pression des fans. Mais je ne marche pas là dedans et je sais que les personnes à la tête de l'association des joueurs non plus."Kobe Bryant fait bien sûr référence aux prochaines négociations en 2017 pour le nouveau CBA et notamment la répartition de l'argent entre les joueurs et les propriétaires. Michele Roberts, la nouvelle représentante des joueurs, avait d'ailleurs effectué une sortie quasiment identique il y a quelques en semaine en remettant en cause la réparation 50/50. La star des Los Angeles Lakers a simplement allumé la première mèche annonçant un futur lockout en 2017.