De numéro deux de Draft à journeyman, voilà comment résumer au mieux la carrière de Michael Beasley. Depuis son départ de Miami en 2010, et une première saison réussie à Minnesota, B-Easy a perdu le fil, séjournant de franchise en franchise, le tout avec un passage, comme beaucoup d'autres, en Chine. Et dire que le bonhomme vient juste d'avoir 29 ans. Formidable feu follet offensif, Beasley a, en dehors du terrain, été victime de ses petits péchés mignons comme la fumette. Il a également été sujet à des nombreuses épisodes dépressifs. Bien évidemment, il fallait se demander comme les New York Knicks pouvaient laisser passer un tel joueur, eux qui ont connus les Steve Francis, Stephon Marbury, Eddy Curry ou encore Jerome James.
Mais finalement, Michael Beasley est l'un des seuls à avoir donné satisfaction à la franchise cette saison. Toujours dans son style "no-pass", il a fait plus que tenir la route en finissant avec 13,2 points à plus de 50% en 22 minutes. Free agent au 1er juillet, l'ailier s'est fait une bonne pub afin de pouvoir choper un bon contrat. Les New York Knicks veulent le garder, ce qui serait réciproque.
"Il veut jouer pour Fizdale et rester aux Knicks. Fizdale est un plus", explique une source proche du joueur.
Seulement, New York ne peut proposer que la mid-level exception (8,6 millions) ou une partie de celle-ci. De leur côté, le camp Beasley a des atouts à faire valoir, comme les deux franchises intéressées pour le signer à un plus gros tarif. Les Atlanta Hawks et les Phoenix Suns ont manifesté, toujours selon cette source, leur intérêt pour le joueur. Et vu l'espace dans leurs salary cap respectifs, ils pourront offrir une dizaine de millions de dollars annuels, sur une ou deux années.