Killian Hayes est de retour chez lui. Enfin presque. Le meneur formé à Cholet est de passage à Paris avec son équipe des Detroit Pistons, qui affrontent les Chicago Bulls dans la capitale jeudi soir. Un match quasiment à la maison pour le joueur de 21 ans, qui sera une nouvelle fois titulaire dans le backcourt de la franchise du Michigan.
Ça n’a pas toujours été le cas depuis son arrivée en NBA. Septième choix de la draft 2020, Hayes a connu des blessures et il a subi la concurrence des joueurs sélectionnés lors des deux années suivantes : Cade Cunningham (1er en 2021) et Jaden Ivey (5e en 2022). Mais Cunningham est blessé et le jeune homme se retrouve désormais aux commandes de l’attaque des Pistons, où il compile 10 points et presque 6 passes de moyenne. Ce passage dans l’hexagone est aussi une opportunité de se livrer sur ses ambitions avec l’équipe nationale, qui disputera la Coupe du Monde 2023 au Japon et aux Philippines.
« Je me sens prêt et j’ai envie de faire partie de ce groupe », confie l’intéressé à L’Equipe. « Mais il faut gagner sa place. Il y a beaucoup de joueurs qui sont là depuis des années. Tout va se jouer au camp d’entraînement cet été. Je vais jouer, apprendre le jeu de l’équipe, les systèmes en place et on verra. Il y a déjà un très bon groupe. Il faut voir si je peux ajouter quelque chose. Ce sera à moi de m’adapter à ce qu’ils font. »
Killian Hayes pourrait avoir sa chance malgré son âge et son inexpérience du groupe France (du moins chez les adultes). Thomas Heurtel ne sera a priori pas disponible puisqu’il évolue en Russie (une sombre histoire de charte…). La mène est moins fournie que par le passé. Nando De Colo et Frank Ntilikina, tout comme Elie Okobo, peuvent être alignés au poste un ou deux. S’il brille pendant la pré-sélection, Hayes aura sa carte à jouer.