« Ce que l’on a vu est incroyable. Vraiment irréel. Il a porté l’équipe à la fin », confiait Antetokounmpo, lui-même auteur de 33 points, au sujet de son coéquipier. « Il voulait qu’on lui passe la balle et on l’a fait. On s’est dit ‘dégageons tous de là, passons lui la balle et laissons Khris nous délivrer.’ Et c’est ce qu’il a fait. »C’est ce qu’il a fait lors du Game 3 contre les Hawks mais aussi lors des tours précédents. Khris Middleton avait notamment inscrit plusieurs paniers décisifs, dont un game winner, en demi-finale de Conférence face aux Brooklyn Nets. Avec déjà une performance à 38 points lors d’un Game 6 crucial où Milwaukee risquait l’élimination. Le joueur de 29 ans arrive au sommet de son art. Et il joue les meilleurs playoffs de sa carrière avec plus de 23 points, 7 rebonds et presque 5 passes de moyenne.
« C’est juste un sacré joueur », remarquait Mike Budenholzer. « On sait ce que Khris peut faire pour nous et on sait comment gagner avec lui. »
Khris Middleton, le facteur X des Bucks
Il est sûr de sa force. Une statistique résume plutôt bien son impact sur les Bucks depuis le début de la compétition : lorsque Middleton a converti plus de 40% de ses tentatives aux tirs, ils ont gagné neuf matches pour zéro défaite. En revanche, ils n’ont remporté qu’une seule des cinq rencontres où il manquait cruellement d’adresse. Le baromètre. https://twitter.com/NBA/status/1409353939141734403 Ça s’explique aussi par le fait que Giannis Antetokounmpo, aussi talentueux soit-il – et lui aussi brille sur ces playoffs – peine à se créer son tir. Autrement dit, quand la défense se resserre, quand le rythme se ralenti et quand les attaques se jouent sur demi-terrain, le Grec délègue des responsabilités à son coéquipier.« Je crois à mort en lui », notait le double-MVP, assurant que ça ne le gênait pas de laisser la place à Middleton dans les fins de partie. « S’il veut la balle, il l’aura. C’est aussi simple que ça. »Khris Middleton est le meilleur joueur de l’effectif quand il s’agit d’agresser une défense en drive et de punir avec un tir précieux à mi-distance ou à trois-points. Jusqu’à présent, ça a toujours fini par montrer des limites. Parce qu’il arrivait un moment où son talent ne suffisait plus. Mais il n’a cessé de progresser saison après saison. Et cette année, c’est la bonne. Pour lui et donc pour Milwaukee.