« Le plan était simple. On devait prendre le rebond et demander un temps-mort ou filer au panier s’il y avait de l’espace. Jeremy a pris le rebond mais il s’est mis à dribbler et il a fini par perdre la balle », expliquait Kevin McHale, frustré. Il s’est repris par la suite. « Ce n’est pas de la faute de Jeremy si on a perdu. »Trop tard, le meneur remplaçant des Houston Rockets se considérait déjà comme le coupable de la défaite.
« J’aurais dû garder la balle et demander un temps-mort. C’est de ma faute. »Avant de rentrer en jeu à 50 secondes de la fin du match, Jeremy Lin n’avait passé que 21 minutes sur le parquet. Le meneur était froid. Glacé. Ce n’était peut-être pas le moment idéal pour le relancer sur le parquet. Car si la perte de balle de Lin a coûté cher aux Rockets, que dire du coaching de Kevin McHale ? Houston n’a pas de système de jeu et s’adapte assez mal aux différentes situations de match. Omer Asik et Dwight Howard sont payés plus de 28 millions de dollars à eux deux et aucun d’entre eux n’est parvenu à trouver la solution face à LaMarcus Aldridge. En attaque, les Rockets se contentent de jouer le pick&roll et de dribbler pendant des heuuuuuures en espérant que James Harden – ou à défaut Chandler Parsons – trouve la solution. Difficile d’espérer sortir vainqueur d’un premier tour de playoffs au sein de la Conférence Ouest dans cette condition. Houston est dos au mur… mais ce n’est sans doute pas de la faute de Jeremy Lin.