« C’était difficile. Mais dire que je n’ai pas pris de plaisir à Minneapolis ne serait pas juste », a-t-il reconnu sur Cleveland.com. « Je pense que jouer les playoffs me demandera quelques ajustements. Mais LeBron et moi avons eu quelques discussions dont j’avais besoin pour me préparer mentalement pour le mois de juin. C’est quelque chose de très important pour moi. »Si Kevin Love n'est jamais parvenu à hisser les Wolves en playoffs, le GM des Cavs rappelle quant à lui que sa nouvelle recrue a déjà fait ses preuves au plus haut niveau par le passé en jouant un rôle majeur à UCLA ou encore au sein de Team USA avec qui il a remporté l'or aux championnats du Monde de 2010 et lors des Jeux olympiques de Londres en 2012.
« Kevin a gagné des médailles aux Jeux olympiques et aux Mondiaux », souligne David Griffin. « C’est un joueur à part. Il a joué un rôle énorme dans le succès de ses franchises, si l’on considère UCLA comme une franchise. Il a le pedigree d’un gagnant. Son QI basket est aussi celui d’un winner. J’ai vraiment très peu de doutes sur le fait qu’il saura adapter son jeu avec talent très, très rapidement. »A 25 ans, Kevin Love a l'opportunité de mettre son talent au service d'une équipe désignée par les bookmakers comme le favori numéro un pour succéder aux Spurs au palmarès NBA. Un défi d'envergure pour le Californien à qui il ne manque désormais qu'une bague de champion pour enfin faire taire les plus sceptiques...