« Nous ne sommes pas des produits finis (en débarquant en NBA). C’est délicat de gérer la déception liée aux défaites lorsque vous avez à peine 20 ans. Je serai le premier à dire que je n’ai pas toujours fait ce qu’il fallait. Il y a des fois où je n’étais pas quelqu’un de facile dans les vestiaires. C’est difficile de se comporter comme un leader lorsque vous n’avez pas de modèle et que vous ne savez pas précisément ce qu’il faut faire pour gagner en NBA », confie Kevin Love. « Mais je n’ai pas d’excuse. J’ai aligné mes meilleures statistiques la saison passée et l’on n’a tout de même manqué les playoffs. »Kevin Love n’était pas prêt à incarner un rôle de leader. Certains joueurs sont naturellement habilités pour ce genre de tâche. D’autres apprennent avec le temps. Le Californien n’a jamais pu bénéficier d’un vétéran expérimenté susceptible de le guider. Rappelons qu’en six ans avec Minnesota il n’a fréquenté qu’un seul All-Star, Brad Miller. Et encore, ce dernier n’a passé que quelques mois avec les Wolves et il était dans la dernière année d’une longue carrière. Il va apprendre au côté de LeBron James. Il ne sera pas le leader désigné et c’est mieux ainsi. Il va pouvoir se concentrer sur son jeu. Surtout, il va découvrir les joies de la victoire et l’intensité des playoffs NBA.
« J’ai fait le choix de la gagne. Lorsque je jouais dans mon jardin gamin avec mon maillot de Shawn Kemp sur le dos, je ne pensais pas à signer un contrat maximum ou à cumuler les triple-doubles. Je m’imaginais gagner le titre. Pour y parvenir un jour, j’ai dû aller de l’avant. »Nous vous invitons à lire l’essai de Kevin Love en entier. Le joueur évoque son intégration avec les Cavaliers, la saison à venir et en a aussi profité pour remercier les supporteurs de Minnesota avec une petite pointe d’humour. Désormais il peut aller de l’avant avec les Cavaliers et se remettre à rêver de dominer la ligue. All he does is win ?