Aux Cleveland Cavaliers, le buyout de Kevin Love n’a laissé personne indifférent. L’ailier fort, l’un des principaux artisans du titre de 2016, était une figure historique de la franchise et une voix importante dans le vestiaire. Son départ semble avoir laissé un vide dans l’Ohio.
"Il est parti acheter du lait et des cigarettes, et il n’est jamais revenu", a plaisanté Jarret Allen, son ancien coéquipier, interrogé à ce sujet.
Derrière l’humour, il y a un fond de vérité. Donovan Mitchell, par exemple, n’était pas au courant de ce qui se tramait en coulisses. Il a été surpris, même "choqué" d’apprendre que Love voulait partir. La plupart des joueurs ont été pris de court par la nouvelle.
"Je ne savais pas que c’était en cours. Je ne savais pas que ce serait le dernier match où je le verrais jouer", a témoigné l’arrière, ce mercredi, d’après les propos recueillis par Chris Fedor de Cleveland.com.
Pourtant, les envies d’ailleurs de l’athlète sont la conséquence logique de son temps de jeu. Sorti de la rotation de J.B. Bickerstaff, Kevin Love ne posait plus un pied sur le parquet. On ne peut que comprendre son choix compte tenu du contexte.
"Kevin veut jouer. Je comprends ça. Il veut être sur le terrain et peut aider une équipe. Il le croit. Je pense que c’est cette frustration de ne pas pouvoir participer avec ses coéquipiers que vous pouviez apercevoir", a reconnu le coach des Cavaliers.
Le joueur de 34 ans avait besoin d’un nouveau départ. Au Heat, tous les éléments sont réunis pour que sa signature bénéficie à la fois à son équipe et à lui-même. Kevin Love, en tout cas, semble déjà s’épanouir à Miami.