C’est la fin d’une aventure beaucoup plus longue que prévue. Kevin Love est arrivé aux Cleveland Cavaliers à l’été 2014, réclamé par LeBron James pour constituer un nouveau « Big 3 » avec le King et Kyrie Irving et échangé contre le premier choix de la draft, alias Andrew Wiggins. Si James n’est finalement resté que quatre ans sur ses terres natales, Love, lui, y séjourne depuis presque dix piges ! Mais le vétéran va donc négocier son buyout avec la franchise de l’Ohio et il devrait donc s’engager ailleurs.
C’est presque… dommage ? Le joueur de 34 ans a traversé tellement d’épreuves avec cette équipe. Son nom a circulé dans les rumeurs de transferts chaque saison pendant des années. Il a été le vilain petit canard et le héros. L’homme de l’ombre puis la star. Le gueulard – quand Cleveland repartait de zéro – puis le modèle de professionnalisme pour les jeunes. Il est devenu un homme et un champion NBA aux Cavaliers. Ça aurait été beau qu’il puisse disputer les playoffs avec l’organisation qui s’apprête à les rejouer pour la première fois depuis 2018.
Mais Kevin Love est sorti de la rotation cette saison. Il n’a plus joué depuis le 24 janvier dernier. C’est donc compréhensible qu’il souhaite être libéré pour pouvoir rejoindre une autre équipe ambitieuse au sein de laquelle il pourrait sortir du banc et contribuer sur 15 à 20 minutes. Parce qu’attention, c’est un renfort potentiellement intéressant pour les formations dans la course pour le titre ou les playoffs.
Il peut amener son expérience, bien sûr, mais aussi son adresse extérieure, son sens de la passe et du rebond. Il n’est clairement pas fini. Il tournait à un peu plus de 8 points et presque 7 rebonds (35% derrière l’arc) avec les Cavaliers depuis le début de la saison.
Les Golden State Warriors seraient éventuellement intéressés mais le Miami Heat tiendrait la corde une fois le buyout de Love finalisé. Ce serait ironique que les Floridiens retrouvent ensuite Cleveland en playoffs…