« C’est l’un des meilleurs scoreurs de la ligue, si ce n’est le meilleur, dont il attire beaucoup d’attention, » résume Reggie Jackson à The Oklahoman. « Il trouve des joueurs démarqués. Si nous avions rentré nos tirs, il aurait pu finir avec 20 passes ce soir-là. Mais il anticipe bien les réactions de la défense. »En effet, Kevin Durant attire un ou deux gars en plus de son défenseur attitré son chaque pénétration. Les coaches adverses ont pour habitude de cibler le scoreur du Thunder, encore plus en l’absence de Russell Westbrook. Le champion Olympique a donc appris à servir de plus en plus ses coéquipiers. Ce n’est pas un hasard s’il affichait 4,6 passes de moyenne la saison dernière – son plus haut total depuis son arrivée dans la ligue. En playoffs, ce chiffre a même atteint 6,3 en raison de la blessure au genou de Westbrook. Ce dernier a pour habitude de monopoliser le ballon. En son absence, KD est donc chargé de jouer un peu plus balle en main, quitte à faire évoluer le jeu du Thunder :
« On doit évidemment changer notre manière de jouer », explique Durant. « Le coach met en place des trucs supers. La balle circule un peu mieux en attaque, tout le monde touche le ballon et on trouve des shoots ouverts. »Le Thunder a tout à gagner en pratiquant un basket plus fluide et moins stéréotypé. Kevin Durant va-t-il nous sortir une saison à 30 – 7 – 5 tout en conservant ses pourcentages d’adresse (50 – 40 – 90) ?