Les déclarations de Kevin Durant la semaine dernière avaient donné l'impression qu'il était blasé et peu optimiste pour la suite de la saison. "Regardez notre cinq majeur. Edmond Sumner, Royce O’Neale, Joe Harris, Nicolas Claxton et moi. Sans manque de respect, vous vous attendez à quoi avec ce cinq ? Vous vous attendez à ce que l’on gagne parce que je suis là".
De son propre aveu, "KD" ne voulait pas critiquer ses coéquipiers ou paraître condescendant. Il s'est ainsi formellement excusé en interne auprès de ses partenaires pour son choix de mots et a précisé sa pensée lors de son passage dans l'émission The Etcs avec Eddie Gonzalez.
"Mon intention au départ était de protéger mes coéquipiers des attentes des gens. Après une bonne période on a perdu contre les Lakers et des gens ont donné l'impression que le ciel nous tombait sur la tête. Donc ce que j'ai voulu dire, c'était qu'il fallait voir la progression de notre équipe et le fait que les gars étaient montés en régime. J'ai cité leurs noms en parlant des rôles qu'ils devaient avoir. J'ai même oublié Joe (Harris), qui revient d'une saison blanche. [...] Tout le monde est en train d'étendre sa panoplie et il y aura des hauts et des bas.
Je voulais dire aux gens de ne pas nous demander d'être parfaits tous les soirs. Parfois on jouera un basket incroyable et d'autres on sera infoutus de mettre un panier. J'aurais clairement pu formuler ça mieux, c'est de ma faute et celle de personne d'autre. Quand j'ai dit qu'on s'attendait à ce que l'équipe gagne parce que je suis là, c'est vrai, c'est comme ça que je le ressens.
Je voulais dire que les attentes autour des autres étaient plus élevées justement à cause de ça. Je me suis senti mal à cause de ça et de l'impression que ça donnait. J'étais embarrassé à cause de ça en voyant mes partenaires le lendemain".
Ses coéquipiers ne lui en ont visiblement pas tenu rigueur. Ils ont remporté, avec lui, le dernier match des Nets dimanche contre les Grizzlies et semblent sur une dynamique plutôt intéressante.
Kevin Durant : « Regardez notre cinq, vous vous attendez à quoi avec ça ? »