Le mi-distance, c’est l’art noble. L’arme assimilée à Michael Jordan. Un tir autrefois glorifié et désormais carrément banni par certaines franchises, relégué au second rang par les trois-points pour la simple raison que 3 valent mieux que 2. Il renaît de ses cendres chaque année en playoffs, quand les défenses verrouillent l’arc et la raquette. Seule une poignée de basketteurs NBA, souvent les plus grands talents de cette ligue, s’en servent encore pour faire des différences. Parmi eux, Kevin Durant.
La superstar des Brooklyn Nets est même la référence absolue à mi-distance. Avec son aisance balle en main et sa taille, il se fraye aisément un chemin jusqu’à cette zone intermédiaire à quatre, cinq ou six mètres du cercle. Et personne ne peut réellement le gêner une fois qu’il s’élève pour dégainer à cette distance.
- Kevin Durant a déjà pris 184 tirs à mi-distance pour 104 paniers, soit une réussite de 56%
- DeMar DeRozan, qui fait du mi-distance son fond de commerce, pointe à 49% en 236 tentatives
- Joel Embiid suit avec lui aussi 49% mais en 88 tirs
- Marcus Morris s’invite assez haut dans le classement avec son 48% (88 tentatives)
- Devin Booker est à 47% (158)
- Shai Gilgeous-Alexander en a fait une spécialité (46% en 93 tirs)
- Jamal Murray est pas mal (46% en 80 tentatives)
La différence de réussite entre KD et les autres reste bluffante. C’est une vraie force pour lui mais aussi pour les Nets, qui parviennent à marquer des points sans vraiment aller au cercle. Ça peut donc être un atout important en playoffs. La franchise new-yorkaise est d’ailleurs bien remontée au classement puisqu’elle occupe désormais la quatrième place de la Conférence Est sous l’impulsion de son MVP.