« James [Harden] dribble tellement à chaque possession. On savait qu’il finirait par se fatiguer à un moment donné. Je pense qu’ils étaient tous fatigués à force de switcher autant en défense et de mettre du rythme en attaque. Ils ont beaucoup tiré à trois-points et nous avons de la chance qu’ils n’en ont mis que sept. »
Les Warriors étaient peut-être plus frais. Ils ont trouvé les ressources mentales et physiques pour aller chercher ce Game 7 à l’extérieur. Notamment à la faveur d’un énorme troisième quart temps (33-15). D'ailleurs pile au moment où les Rockets ont craqué. Au bout du rouleau, ils ont envoyé brique après brique derrière la ligne à trois-points. 27 ratés de suite à cheval entre la second et le quatrième quart temps. Des jambes trop lourdes, des joueurs plus à mêmes de se concentrer pleinement sur leurs tirs, des bras trop courts… le tir est une épreuve psychologique. Les manqués ont donc entraîné d’autres manqués. Mike D’Antoni a peut-être fait les frais de sa rotation serrée. L’absence de Chris Paul, touché à la jambe, a aussi pesé. Son forfait a d'ailleurs mis beaucoup de pression sur les épaules de James Harden, unique prince de l’isolation à outrance. Ce n’est pas une manière de le blâmer. Les Rockets se sont axés autour de ce système. Ils l’ont respecté jusqu’au bout. En vain. Via ESPNKevin Durant : « On savait qu’Harden finirait par se fatiguer »
Les Golden State Warriors de Kevin Durant n’ont pas paniqué après avoir compté 11 points de retard à la pause. Ils ont juste attendu que la superstar des Houston Rockets craque pour accélérer le rythme.
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