Kevin Durant a une image un peu particulière parmi les superstars de la planète NBA. Depuis toujours, "KD" est considéré comme un crack, mais pas comme un leader dans les équipes par lesquelles il est passé. Aujourd'hui encore à Phoenix, les gens se disent plus facilement que c'est "l'équipe de Devin Booker", plutôt que celle de Durant malgré la différence de CV entre les deux.
Dans son média Boardroom, Kevin Durant a expliqué à son manager Rich Kleiman les raisons pour lesquelles cette perception autour de lui existe.
"Je ne suis pas aussi charismatique que mes pairs, ma personnalité ne convient pas à la télévision. Les histoires que l'on raconte ici ne sont pas racontées dans les médias. Il faut vendre ce que tu fais et je ne le fais pas assez. Je n'ai pas l'impression d'en avoir besoin ou d'avoir besoin que les gens disent que je suis un leader. Mais je ne veux pas non plus que les gens disent que je n'en suis pas un. Ils ne voient pas ce qui se passe en coulisses, ne savent pas ce dont je parle, ni quelles sont mes intentions ou les relations que j'ai créées avec mes coéquipiers et le staff".
KD a aussi tenu à casser l'idée selon laquelle il serait constamment malheureux et sur le départ ces dernières années.
"Parfois, je suis malheureux. C'est la nature humaine. Si on ne joue pas bien en tant qu'équipe, je suis malheureux, mais ça ne dure pas longtemps. Parfois je t'appelle après un match et je ne suis pas content pendant 4 ou 5 heures. Ce sont des émotions et des réactions normales pour un être humain. Bien sûr que ma vie est belle et que je ne peux pas me plaindre de tout. Mais parfois des merdes arrivent et je ne vais pas faire semblant de ne pas être contrarié juste parce que j'ai la belle vie. Il faut régler les choses et parfois, être contrarié aide à régler les problèmes".
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