"J'aurais sans doute dû le laisser sur le terrain. Il a fait un grand match. C'est pour ça que tout le monde rêverait de l'avoir dans son équipe. J'avoue ne pas savoir ce qu'il faut faire pour défendre sur lui. Il est capable de prendre tous les shoots qu'il veut..."
Mike D'Antoni croit pouvoir y survivre...
Ce quatrième match à plus de 30 points pour Kevin Durant dans ces playoffs n'a pas émerveillé que Steve Kerr. Klay Thompson et Stephen Curry se sont montrés très conscients du talent de leur camarade et de l'avantage qu'il leur procure."Je ne crois pas que quelqu'un dans la ligue puisse défendre sur lui. C'est un scoreur incroyable, qui aime les grands moments. De notre côté, on sait alimenter un gars qui est en réussite. Donc on nourrit la bête", a expliqué Curry.
"Il est impossible à stopper quand il prend chaud. J'ai déjà expérimenté ça en un contre un face à lui. Quand il s'élève, qu'il s'offre la meilleure position possible, peu importe qui est sur lui", a reconnu Thompson.
Il était déjà compliqué pour Houston de freiner Kevin Durant. Mais lorsque Trevor Ariza a reçu sa cinquième faute en début de troisième quart-temps alors qu'il n'y avait que trois points d'écart, les choses se sont gâtées. "KD" en a immédiatement profité pour scorer deux fois de suite et redonner un peu de marge à son équipe.Mike D'Antoni était parti dans l'idée que Kevin Durant marquerait de toute façon ses points. Et a l'air prêt à laisser le joueur qu'il a côtoyé au sein de Team USA cartonner si les autres menaces sont couvertes.“Can’t guard me.” - Kevin Durant pic.twitter.com/9XNWTDTt3T
— Rob Perez (@World_Wide_Wob) 15 mai 2018
"C'est l'un des meilleurs scoreurs de tous les temps. Je l'ai trouvé extrêmement fort, mais on doit pouvoir survivre à ça. Ce que l'on ne peut pas supporter, en revanche, c'est de perdre autant de ballons et de leur offrir autant de positions ouvertes à trois points".
C'est sans doute la seule bonne façon d'envisager la chose. Puisqu'à de très rares exceptions Kevin Durant n'a jamais de vrai match sans... Identifier les autres axes forts du jeu californien et tenter de les verrouiller semble être le plus raisonnable. Car comment gérer un type capable de scorer face à un comportement défensif aussi bon que celui de Clint Capela sur cette action, par exemple ?