« Quand j’ai vu une photo de lui, j’ai dit ‘Wow, James Harden a l’air en forme’. Je n’arrivais pas à croire qu’il s’agissait de Perk. »
Sa ligne de stats ne laisse pas vraiment percevoir ses progrès, mais sa mobilité retrouvée et sa capacité désormais à pouvoir défendre sur des 4 donnent à Scott Brooks bien plus de flexibilité.
Mais même s’il est très bien au Thunder désormais, Perkins avoue qu’il continue, parfois, de se demander ce qu’auraient pu accomplir les Celtics s’ils ne l’avaient pas tradé.
« Je me poserai toujours la question de ‘Et si ?’ », avoue-t-il.
"C’est un Celtic à vie." Doc Rivers
« (Au complet) on n’avait jamais perdu une série de playoffs. Tu espères toujours avoir une chance de te rattraper avec ton équipe, mais c’est un business, et c’était bien pour moi de pouvoir découvrir une autre super franchise. Mais le ‘Et si ?’ reste toujours dans un coin de mon esprit. »
On imagine que le fait de rejouer à Boston devrait faire remonter un paquet de souvenirs.
« Je suis un peu nerveux. Je ne sais pas à quoi m’attendre (en ce qui concerne la réaction du public). Ce n’est pas comme si j’avais fait le tour de la ligue. Je suis arrivé ici à 18 ans en sortant du lycée et j’ai été un Celtic pendant 8 ans. On a traversé de bons et de mauvais moments et la ville m’a vraiment accueilli à bras ouverts. J’avais beaucoup d’amis proches ici, c’était très dur de partir.
Je ne sais pas à quoi m’attendre pour mon premier retour. Je veux gagner le match mais, en même temps, c’est dur de voir tant d’amis de l’autre côté du terrain. Est-ce que je peux vraiment être moi-même et jouer à ma façon ? Kevin Garnett est mon mentor. Paul et Ray sont mes amis. Avec Doc, nous avons une relation de type père-fils. Je parle tous les jours à Rondo. Ça va être dur. »
Si l’on en croit Rivers, Perk n’a en tout cas rien à craindre de la façon dont les fans le recevront ce soir.
« Il est juste déguisé avec un autre maillot. En ce qui me concerne, c’est un Celtic à vie. »