Perkins anxieux à l’idée de jouer les Celtics ce soir

Cela faisait 11 mois que Kendrick Perkins attendait de retrouver Boston.

Perkins anxieux à l’idée de jouer les Celtics ce soir
Malgré les mois qui ont passé, Kendrick Perkins n’a pas oublié Boston et avoue même avoir encerclé le match de ce soir sur son calendrier dès que la saison est repartie. 11 mois après le trade qui l’a emmené de Boston à Oklahoma City, Perk raconte que ce deal ne l’avait pas autant pris par surprise que les observateurs.
« Je m’y attendais un petit peu », a-t-il confié à Chris Mannix de Sports Illustrated. « Des cinq titulaires, j’étais le seul à ne pas être All-Star. Je sortais d’une blessure aux ligaments croisés et ils gagnaient sans moi. Quand j’étais blessé, Shaq et Jermaine O’Neal avaient bien joué. Je pense qu’ils se sont demandés ‘Est-ce qu’il est vraiment si important que ça pour notre équipe ?’. Ils ont probablement sous-estimé un peu mon apport, les petites choses que je fais sur le terrain. Je ne parle pas de mes coéquipiers ou de mes coaches, mais les proprios, ils ont dû penser que c’était facile de remplacer les choses que je faisais pour l’équipe. »
On sait maintenant que ce n’était évidemment pas le cas, d’autant que le forfait pour toute la saison de Jeff Green a fini de plomber le positif que Boston espérait tirer de ce deal.
« Faire partir Perk nous a fait perdre une partie de notre armure », reconnait Doc Rivers. « Ça a permis aux autres équipes de nous voir comme étant vulnérables et de penser qu’elles pouvaient nous battre. Pendant l’été, j’ai entendu des gens à Orlando ou Miami dire ‘Perk est parti, maintenant on peut les battre’. »
[caption id="attachment_22623" align="alignright" width="291" caption="Perkins et son mentor"][/caption] A l’inverse, Perkins s’est parfaitement acclimaté à sa nouvelle équipe alors qu’il était encore en pleine rééducation et a contribué largement au très beau parcours du Thunder en playoffs. Revenu cette saison en plus grande forme et allégé des ses kilos en trop, il espère maintenant aider OKC à découvrir les finales NBA. En tout cas, ici, son apport semble être apprécié à sa juste valeur.
« Je donne beaucoup de crédit à Perk », explique d’ailleurs son entraîneur, Scott Brooks. « Il y a beaucoup de joueurs NBA qui refuseraient de jouer s’ils ne sont pas à 100% en forme. Il ne l’était pas, mais nous avions besoin de lui. Il ne recule devant personne, il n’est pas là pour se faire des amis. Perk n’est pas un ‘faux dur’. J’ai joué aux Knicks avec Charles Oakley, c’était un mec dur. Perk est comme ça. Il a besoin de se mesurer aux autres, d’apporter sa dureté. C’est comme ça qu’il survit. »
Son nouvel état de forme a même fait halluciner Doc Rivers.