« Je suis le ROY », balance l’arrière du Miami Heat.
Ah. via GIPHY Pourtant, Morant s’est imposé comme le rookie le plus brillant tout au long de l’exercice – jusqu’à l’arrivée tardive de Zion Williamson. Plus de 17 points mais aussi 7 passes de moyenne avec des pourcentages plus que corrects (49% aux tirs, 36% à trois-points). De la régularité, du talent, des éclats de génie et une maturité impressionnante pour un meneur de 20 ans.« Je pense que les gens vont dire que Morant mérite le trophée mais je n’y crois pas », poursuit Kendrick Nunn. « Les victoires devraient avoir plus de valeur. Notre équipe va faire les playoffs donc autant le donner à Kendrick Nunn. »
Le rookie du Heat, qui parle donc de lui à la troisième personne du singulier, a fait une excellente saison sur le plan individuel. 15,6 points et 3,4 passes par rencontre. Un talent venu de nulle part, non drafté, qui s’est affirmé comme l’une des révélations de la franchise floridienne. Il préfère donc se concentrer sur les bilans collectifs. C’est noble. Miami a gagné 41 matches. Memphis, 32. Avantage Nunn. Sauf que ce qu’il oublie de préciser, c’est que les Grizzlies étaient eux aussi en route pour faire les playoffs. Et ça, ils le doivent en grande partie à Ja Morant. Kendrick Nunn est un très bon jeune joueur mais il n’est qu’une pièce – pas irremplaçable – dans un effectif qui comprend deux All-Stars devant lui. Le ROY, c’est Morant.