« Le premier jour, j’ai été dur », explique-t-il à KSL.com. Je pense que nos jeunes n’avaient pas conscience de ce qui les attend et à quel point cela est sérieux. Je ne suis pas là pour être sympa avec eux. Mais étonnamment, ils sont revenus me parler, ils arrivent tôt à la salle ; c’est gratifiant pour moi. »Selon lui, les joueurs actuels ont trop peur du combat et cherchent trop à se protéger :
« Je me fous de vos protections sur les coudes et les genoux ou de vos ‘armures pour le corps’. Pourquoi avez-vous besoin de tout ça ? Nos soldats en Iraq en ont besoin et ils font un boulot d’enfer pour nous. Enlevez-moi tout ca ! On n’en a pas besoin. Je veux juste que vous vous me montriez que vous êtes prêts à jouer, rien de plus. » « J’avais un de mes big men aujourd’hui qui portait comme une armure des cuisses jusqu’au cou. Je lui ai demandé ce qu’il faisait et il m’a dit qu’il se protégeait. Je lui ai dit ‘De qui tu te protèges ? Il n’y pas de sniper dans la salle. Enlève ça et si tu te blesses tu iras voir le préparateur physique et ensuite tu reviendras jouer. »Bref, pour Karl Malone, ce type de protection, c’est un signe de faiblesse :
« A mon époque, si tu te pointais avec une protection sur ton coude, je ne vais pas dire que j’allais la viser, mais tu es un animal blessé et je dois te mettre un coup. J’aime ce que l’on fait actuellement, mais laissons les protections de côté, jouons au basket et encourageons nos coéquipiers. »Si l’on ne donne pas cher du Jazz, on peut tout de même s’attendre à du combat dans les raquettes de Salt Lake City cette saison… Par Clément Vignes