« Je suis une personne à risques. Le COVID n’a pas été tendre avec moi. Il y a eu des nuits très flippantes. Je l’ai direct dit à ma sœur : ‘j’ai le COVID et j’ai une version dure du virus. Mais je vais le combattre.’ »Sans donner de détails spécifiques, Karl-Anthony Towns précise que son patrimoine génétique « proche de celui de sa mère », elle-même décédée du COVID-19 en avril dernier, ont sérieusement compliqué sa convalescence.
« Il a fallu prendre des décisions pour ma santé quand mes signes vitaux n’étaient pas bons », raconte le joueur de 25 ans. « Je continuais à penser à ma famille. Je pensais à eux et à ma mère. » « Vous entendez des histoires de gens qui ont le COVID puis ça va soudainement mieux après quatre ou cinq jours. Ce n’était pas le cas pour moi. Chaque cas est différent et les conditions varient d’un être humain à l’autre. Mon patrimoine génétique ne jouait pas en ma faveur. Je savais que ce serait difficile. »Mais KAT a donc fini par être testé négatif. Le voilà guéri. Il sait qu’il est un vrai privilégié et il va devoir apprendre à vivre avec.
« Je me sens vraiment coupable d’avoir pu bénéficier d’un traitement. Je pense que cela devrait être nettement plus accessible aux gens dans le monde. Je me sens vraiment coupable parce que j’ai plein de ressources et j’aimerai en faire profiter le plus de gens possible. » « J’ai traversé tellement de merdes depuis un an. J’ai du mal à comprendre tout ce qui s’est passé. Il faut trouver un plan pour nous sortir de ça. Le COVID, c’est réel. Ça ne partira jamais. Et ça n’a pas diminué, le virus est juste devenu plus intelligent. »Ça fait froid dans le dos. Espérons que Karl-Anthony Towns puisse enfin passer à autre chose et aller de l’avant. Et espérons que l’on puisse tous bientôt en faire de même.