« C’était dirigé à Karl-Anthony Towns qui, à chaque fois qu’il rejoignait le banc, demandait à voir la feuille de stats. Il regardait où il en était. Il y a pas mal d’histoires sur lui dans des matches où les Wolves menaient de 20 points et il se rendait compte qu’il était à 20 points et 9 rebonds. Donc il était frustré et en colère de ne pas avoir atteint ses standards. »L’ironie, c’est que KAT a justement souvent été considéré comme un très bon joueur qui remplit le boxscore sans porter son équipe vers la victoire. Le bilan des Wolves chaque saison et cette anecdote vont dans ce sens. Et même le joueur ne s’en cache pas en réalité. Même s’il promet qu’il a changé.
« Je pense que l’on peut dire que je courais après mes stats. Mais cette merde, c’est terminé. Je pense que j’ai prouvé ce que je valais. Je n’ai plus besoin de le faire. Maintenant, la question c’est ‘est-ce que je peux gagner ?’ Si je vois que j’ai mis 30 points c’est super mais si on a perdu je m’en fous alors », confie l’intéressé.Mouais. Bien sûr qu’il a mûri et qu’il va encore mûrir. Karl-Anthony Towns dispose des atouts pour s’affirmer comme l’un des meilleurs joueurs de la ligue. Mais les personnalités, même si elles évoluent, restent fondamentalement les mêmes. John Wall, aussi, a promis de changer après chaque échec. Bon, les deux hommes sont différents mais l’idée est la même : Towns n’a peut-être pas tous les ingrédients d’un grand leader. Karl-Anthony Towns raconte une nouvelle expérience traumatisante du COVID-19