Karl-Anthony Towns fait l'une des meilleures saisons depuis son arrivée en NBA et a des chances de disputer les playoffs pour la deuxième fois de sa carrière. Il devra certainement passer par le play-in, mais l'opportunité sera là. Forcément, il est agréable de voir que KAT a droit à un peu de bonheur après avoir vécu deux dernières années dramatiques, avec la perte de sa mère, d'autres décès dans la famille à cause du Covid et deux périodes où il a lui-même été durement touché par le virus au point de perdre plus de 15 kg à chaque fois.
Attention tout de même, Towns est en train de doucement devenir l'une des stars les moins appréciées par ses pairs. Que ce soit l'influence de Patrick Beverley ou simplement sa vraie personnalité qui se révèle, l'intérieur de Minnesota se frite de plus en plus sur le terrain, moqueries déplacées à la clé.
Il y avait eu ces mimiques théâtrales après le airball de Russell Westbrook l'autre jour, qui avaient déjà fait parler d'elles en complément des gesticulations de Beverley. Puis il y a eu ce petit accrochage avec Jae Crowder la nuit dernière. Après avoir mis le joueur des Suns sur un poster, Karl-Anthony Towns a été lui signifier qu'il était trop petit, puis est allé lui attraper le maillot sur la séquence pour tenter de le faire vriller. Crowder n'étant pas le plus flegmatique des joueurs, il a évidemment été confronter son adversaire.
Tout heureux, KAT a applaudi et a montré au public, geste à l'appui, qu'il était tout heureux d'être entré dans la tête de Crowder. Ce sont des interactions de ce genre, pas franchement en adéquation avec ce que l'on avait vu de lui sur les premières années de sa carrière en NBA, qui irritent un peu autour de la ligue.
KAT and Crowder getting chippy after the poster 🍿 pic.twitter.com/rrRpGeIx6F
— Bleacher Report (@BleacherReport) March 24, 2022
L'incident a en tout cas motivé les Suns, qui ont renversé la situation dans le 4e quart-temps pour s'imposer, avec un très gros match de Deandre Ayton, l'adversaire direct de... KAT.
Cette équipe des Wolves, sa star en tête, a peut-être opté pour cette approche "nous contre le reste du monde", histoire d'inverser un bilan et une histoire parmi les plus médiocres de l'histoire du sport américain. Voyons jusqu'où tout ça va les mener...
Patrick Beverley, une rancune tenace envers Russell Westbrook