Combien de fois a-t-on pensé que Karl-Anthony Towns allait demander son transfert ? Depuis sa draft en 2015, c’est presque comme si le pivot était "trop bien" pour les Minnesota Timberwolves. Lui, de son côté, a toujours fait preuve de loyauté.
Cet été, KAT a ainsi accepté une extension de contrat de quatre ans — certes, très lucrative. Il est désormais engagé avec sa franchise jusqu’en 2028. Le joueur voit déjà au-delà et espère rester bien après cette date.
"Mon rêve est de prendre ma retraite ici (à Minnesota). Je suis très à l’aise à l’idée de passer mon temps ici. Cet endroit a une énergie spéciale", assure le pivot en conférence de presse.
En dehors de Kevin Garnett, aucun joueur majeur n’est resté aussi longtemps aux Wolves. Kevin Love et Ricky Rubio, par exemple, ont tenu six saisons avant de partir. Karl-Anthony Towns, qui a soufflé ses sept bougies l’année dernière, a bien l’intention d’aller chercher les 12 de Garnett. C’est exactement là où l’emmène son extension de contrat, d’ailleurs.
La fidélité de Karl-Anthony Towns enfin récompensée
À 26 ans, Towns est déjà triple All-Star et a été sélectionné deux fois dans une All-NBA Team. Un palmarès qui aurait sans doute été plus large s’il n’y avait pas une seule place par équipe type pour les pivots. Individuellement, le first pick 2015 est excellent. Mais ses Wolves ont généralement échoué à se qualifier en playoffs.
Chaque échec de Minnesota pour atteindre la postseason a alimenté les rumeurs de départ. L’organisation a longtemps été instable et Towns a connu cinq coaches depuis le début de sa carrière. Sans jamais changer d’équipe, évidemment. Mais il a fait preuve de patience et a souvent réaffirmé son amour pour la franchise.
Aujourd’hui, les Timberwolves ont résolu la majorité de ces problèmes. Ils se sont qualifiés la saison dernière en playoffs, avant d’ajouter Rudy Gobert à l’effectif. Un renfort défensif qui devrait permettre à son équipe de franchir un cap. Anthony Edwards, drafté en 2020, évolue très vite avec le potentiel de devenir All-Star dès l’année prochaine.
Sur le plan de la stabilité, Chris Finch, au coaching, est bien en place. Les dirigeants ont également recruté Tim Connelly, l’architecte des Nuggets, qui devrait passer quelques années dans le Minnesota. La plupart des problèmes de la franchise se sont donc virtuellement envolés.
Maintenant que la situation est plus stable, le terrain est prêt pour que Karl-Anthony Towns y reste très longtemps. Loyal dans les moments les plus durs, il pourrait devenir l’un des rares joueurs à passer l’ensemble de sa carrière sous les mêmes couleurs.
Avec Rudy Gobert, Karl-Anthony Towns veut voir très grand aux Wolves