La longévité de LeBron James en NBA est souvent citée en exemple. Et ce n’est pas un hasard. Le King met le prix – 1 million de dollars par an environ – pour offrir à son corps tous les meilleurs soins. Mais il y a une autre légende dont la durabilité au plus haut niveau était impressionnante : Kareem Abdul-Jabbar.
Vingt saisons dans la ligue, sans jamais jouer moins de 62 matches. S’il est aujourd’hui encore en tête du classement des meilleurs marqueurs de l’Histoire malgré la pression de LeBron, c’est justement parce qu’il a su rester en forme même bien au-delà de son apogée. Et ça, il le doit en partie à Bruce Lee selon lui. Le Hall Of Famer a rendu hommage à l’icône emblématique des arts martiaux lors d’un documentaire ESPN consacré à l’une des figures d’Hollywood.
« Bruce insistait toujours sur l’efficacité apportée par les étirements. Donc on s’étirait toujours avant de s’entraîner. Je suis allé encore plus loin en étudiant le yoga et en progressant dans le domaine. C’était le meilleur travail de prévention que je pouvais faire pendant l’intersaison », explique l’ancien joueur des Bucks et des Lakers.
Kareem Abdul-Jabbar n’était quasiment jamais blessé. Et à 38 ans, il pesait encore 23 points par match. Très rare pour un basketteur de 2,18 mètres. Les joueurs de cette taille sont souvent enclins à des problèmes de dos ou de genoux. Pas lui. Sous l’influence de Bruce Lee, il a pensé à vraiment maximiser sa souplesse pour se renforcer en complètement de la musculation. Tout ça à une époque où les connaissances sur le sujet étaient évidemment moins développées que maintenant.
Les deux hommes avaient notamment commencé à tourner un film ensemble, « Game Of Death » (« Jeu de la mort » en VF), en 1972, juste avant la mort de l’acteur. Jabbar a souvent dit tout le bien qu'il pensait de la légende des arts martiaux, en évoquant par exemple sa première rencontre avec Lee.
"Bruce était le genre de personne qui vous séduisant 20 secondes après l'avoir rencontré. La plupart des instructeur en arts martiaux que j'avais pu rencontrer avant étaient très durs et formels. Ils demandaient constamment des démonstrations de respect. Pas Bruce.
Il m'a accueilli la première fois avec un grand sourire et une attitude amicale. J'ai immédiatem17nt su qu'il n'était pas comme les professeurs dans les films japonais qui demandent à leurs élèves de leur faire des courbettes obéissantes. On a d'abord parlé de basket et de UCLA, puis on s'est mis au travail".
Kareem Abdul-Jabbar allume encore LeBron James, puis s'excuse