"Les deux derniers jours ont été les plus compliqués de toute ma vie. Je ne pense que les gens réalisent que cette merde (le virus) est vraiment là. Nous sommes chanceux d'être ici, dans un environnement safe. Nous sommes testés tous les jours. Mais s'il vous plait, prenez soin de vous. Portez ce putain de masque si vous en avez besoin."Au courage, la tête en Bosnie, là où est hospitalisé sa grand-mère Hana, Jusuf Nurkic a répondu de la plus belle des manières. Avec le soutien de ses partenaires, heureux de pouvoir compter sur celui qui leur a tant manqué dans cette saison compliquée.
"Son coeur était quelque part ailleurs, mais son corps était ici. Nous avons essayé de le relever. C'est une situation difficile pour lui, loin de sa famille alors qu'il est ici. Donnez-lui du crédit pour être venu et s'être battu le coeur lourd", souligne CJ McCollum, l'autre héros du jour dans l'Oregon.Nurkic a même admis qu'il a été tout proche de rentre au pays, sa grand-mère refusant dans un premier temps de se rendre à l'hôpital.
"Je lui ai dit 'si tu n'y vas pas, je rentre'. Espérons qu'il ne soit pas trop tard. Je suis heureux qu'on ait gagné ce match. J'ai préparé ce moment depuis 16 mois. C'est la famille. Heureusement, le terrain est l'endroit le plus sûr pour nous. J'ai traversé un paquet de choses dans ma vie et ça ne va pas changer mon état d'esprit. C'est la même chose sur le terrain. Nous faisons face à des choses différentes dans nos vies et on est toujours là. L'équipe compte sur moi."Et une qualification en playoffs, via un éventuel play-in, sera sans la doute la plus belle récompense possible.