« C’est délicat. Avec le COVID, je ne pense pas que ce soit une très bonne idée de réunir autant de gens dans un bulle avec des petits espaces. C’est l’opposé des règles de distanciation sociale. Il y aura des employés de Disney qui seront là, qui rentreront voir leurs familles et feront tout ce qu’ils veulent puis reviendront dans la ‘bulle’.
Je suis sûr qu’il y aura beaucoup de tests. Mais c’est une maladie contre laquelle nous n’avons pas de traitement. Même là dans le Texas, ça repart à la hausse. Donc ça n’a pas l’air vraiment sûr.
Je suis un compétiteur, je veux jouer. Et je veux mon argent, même si tout n’est pas lié à l’argent. Ça reste un business. Si les propriétaires sont payés, je veux ma part aussi. (…) Je sais que la NBA prend ça [le coronavirus] au sérieux mais est-ce que ça vaut vraiment le coup ? Les gens ont des familles ou des femmes enceintes. Nous avons des internationaux qui sont obligés de laisser leurs familles à l’étranger. Nous les joueurs avons accepté de reprendre. Mais nous n’avons pas nécessairement accepté d’être dans une ‘bulle’, sans nos familles et avec tous ces travailleurs autour. »
Justice Winslow, 24 ans, est visiblement la voix de la sagesse. Son raisonnement est une preuve de maturité. La NBA assure pourtant que son retour n’est pas forcément lié à l’argent mais on peine à y croire. D’ailleurs, la Floride est considérée par les experts comme le prochain épicentre du coronavirus…