"Je pense qu'il serait aller jouer le un-contre-un l'an dernier", estime D'Angelo Russell. "Il aurait pu continuer le trashtalk en allant marquer sur le gars ou en provoquant la faute. Mais il a fait la passe décisive et il a fêté ça comme s'il avait marqué."[superquote pos="d"]Russell et Walton ont souligné l'altruisme et le leadership de Randle [/superquote]Une preuve d'altruisme. Plutôt que de nourrir sa petite vengeance personnelle, il a offert un caviar à son équipier mieux placé. Il a fait passer l'intérêt de l'équipe avant le sien. Et il en a tiré une satisfaction encore plus grande, comme semblent le démontrer ses cris de rage et ses bras levés au ciel après le tir de Clarkson.
"Je ne me laisse plus emporter par mes émotions. Je veux gagner", raconte l'intéressé.Pour Russell, Randle a mûri par rapport à la saison dernière. Un peu comme tous ses coéquipiers qui, en plus de bien jouer, affichent la bonne attitude. Celle des vainqueurs. Et c'est ça le plus prometteur. Encore plus que leurs capacités. C'est justement cet état d'esprit, encore plus que ces performances, qui est souligné par le coach Luke Walton après chacune des sorties de son équipe.
"Je me demandais si je devais prendre un temps mort", explique le tacticien des Lakers à propos de l'action en question. "Je pensais qu'il allait jouer le un-contre-un et ce n'est pas ce que je voulais. Je l'ai laissé pour voir ce qu'il allait faire. Je me suis dit que si ça ne marchait pas, ce serait pour lui une bonne occasion d'apprendre. Et il a fait exactement ce qu'on voulait qu'il fasse. Il n'a pas du tout été égoïste. C'était vraiment une action de vainqueur."C'est toute l'évolution de Julius Randle, une force de la nature capable de shooter, dribbler et driver mais surtout un jeune homme qui se comporte déjà comme un leader de plus en plus ouvert avec ses coéquipiers. L'attitude d'un futur champion.