Les hommes mentent, pas les chiffres ? Pas si sûr. Pas toujours en tout cas. Les statistiques ne reflètent pas toujours la réalité. Julius Randle fait partie de ces joueurs capables d’aligner des gros chiffres sans pour autant avoir le même impact que certains de ses pairs aux moyennes proches des siennes. C’est même un peu l’Histoire de sa carrière jusqu’à présent.
Mais les New York Knicks espéraient avoir trouvé leur nouveau leader après une saison bouclée à plus de 24 pions, 10 rebonds et 6 passes, le tout en menant la franchise à la quatrième place à l’Est, en 2020-2021. Dans la foulée, le bonhomme signait une extension à hauteur de 117 millions sur quatre ans.
Ce contrat pose problème aujourd’hui. En plus, bien évidemment, du niveau de jeu et de l’attitude affichés par Julius Randle la saison dernière. L’ailier All-Star est descendu d’un ton en alignant encore 20 points, 10 rebonds et 5 passes. Mais à 41% aux tirs et 30% à trois-points. Les Knicks ont fini avec un bilan négatif.
Les dirigeants auraient bien voulu se séparer de leur messie temporaire. Sauf qu’ils ont été refroidis par les exigences des équipes prêtes à le récupérer. En effet, sa valeur est presque… négative. Négative dans le sens où les autres franchises réclament un premier tour de draft pour accepter de prendre en charge les années de contrat de Randle.
Les GM savent bien que les Knicks disposent de nombreux picks et ils essayent de gratter ce qu’ils peuvent. Sans succès. Le joueur de 27 ans va donc rester à New York. En revanche, son nom devrait une nouvelle fois circuler dans le flot des rumeurs en cours de saison, jusqu’à la deadline. S’il montre des capacités à porter l’équipe, il sera susceptible d’être envoyé ailleurs… ou justement de s’affirmer pour de bon à Manhattan.
Julius Randle sur le départ en cas de trade de Donovan Mitchell ?