Parfois génial mais souvent critiqué pour son attitude, son ego ou sa sélection de tirs, Julius Randle brille depuis plus d’un mois avec les New York Knicks. Après un début d’exercice cauchemardesque, l’ancien Laker aligne les performances de choix, propulsant New York à la 5ème place de la conférence Est (16v-11d).
Dire que l’ancien de Kentucky a entamé la saison 2023-2024 de travers relève de l’euphémisme tant il aura semblé en détresse sur les deux premières semaines de compétition. Jugez plutôt. 14 points à 5 sur 22 au tir face à Boston en ouverture de la saison. 10 points à 4 sur 15 au shoot trois jours plus tard. Puis 6 points à 3 sur 15 le 1er novembre face aux Cavs. Et enfin 16 points à 5 sur 20 dont 1 sur 9 à trois-points au match suivant, disputé sur le parquet de Milwaukee.
Julius Randle, la raison derrière ses galères
4 bouillies de basket de Julius Randle pour autant de défaites de New York face à des concurrents directs à l’Est. Sur les 10 premières rencontres de la saison, l’ancien de Kentucky a tourné à 18,0 points de moyenne à 34% au shoot dont 26% à trois-points. Ajoutez à cela une attitude et un body language douteux, et vous comprenez les raisons du départ poussif des Knicks sur ces deux premières semaines de compétition (5v-5d) après un bel exercice 2022-2023 (47v-35d, 5ème à l’Est).
Mais s’il a tendance à s’entêter et à forcer lorsque rien ne va plus, force est de constater que le natif de Dallas a de la ressource. Alors que les médias américains, le New York Post en tête, commençaient à s’agacer, et que son coach Tom Thibodeau perdait patience, enjoignant son joueur à « trouver le coéquipier démarqué lorsqu’il a trois joueurs sur le dos » au sortir du naufrage face aux Bucks, Julius Randle a redressé la barre de manière phénoménale.
Ainsi depuis le 15 novembre dernier et une victoire acquise face aux Hawks dans laquelle il frôlait le triple double (29 points à 50%, 10 rebonds et 8 passes décisives), le Texan enchaîne les cartons. Sur les 17 matches disputés, il aligne 25,5 points de moyenne à 53% au shoot, 9,0 rebonds et 5,4 passes de moyenne, portant les Knicks à un bilan de 11 victoires pour 6 défaites seulement sur la période. Des stats dignes de celles qui lui ont valu deux sélections au All-Star Game en 2021 et 2023 et pour lequel il est clairement en course une fois de plus.
La saison est encore longue mais celle de Julius Randle, élu joueur de la semaine le 4 décembre dernier pour la troisième fois de sa carrière, semble pleinement lancée. Souhaitons aux Knicks qu’il tienne la distance et réussisse enfin à transposer ses belles performances en play-offs, après une demi-finale de conférence ratée face au Heat l’an dernier.