« C'est une équipe phénoménale », a toutefois rappelé la légende des 76ers au sujet des Warriors.
« Ils sont capables de mettre beaucoup de points. Il défendent en équipe. Ils sont combatifs. Ils sont tenaces. Mais quand vous regardez comment notre équipe était composée, nous étions capables de ralentir le jeu mais également de jouer vite. Moses Malon dominait par sa force. J'ai des souvenirs de lui où je le vois capter des rebonds et partir en coast to coast... Vous savez, nous avions quatre pivots, quatre arrière et quatre ailiers. Il y avait donc beaucoup de postes qui étaient interchangeables. Et nous avions un mec comme Bobby Jones qui sortait du banc. »
Rappelons que Philadelphie avait bouclé l'exercice 1982-1983 avec 65 victoires pour 17 défaites avant de survoler les débats en playoffs et de s'emparer du seul titre de leur époque à l'issue d'une finale remportée quatre manches à zéro face aux Lakers. Un bilan bien maigre comparé à celui des Warriors, détenteurs du meilleur bilan de l'histoire en saison régulière depuis l'an dernier et qui se dirigent désormais vers un deuxième titre en trois ans. N'en déplaise à Julius Erving à qui l'on conseille de s'inspirer de Draymond Green qui avait justement rappelé avant le Game 3 qu'il était aussi absurde qu'inutile de comparer deux équipes issues de deux époques différentes.