« Je pense que... Ça ressemble presque au syndrome de Chris Bosh, que LeBron a eu avec lui à Miami », a expliqué l'arrière des Cleveland Cavaliers après le Game 2.
« Quand les choses vont bien, on va en accorder le crédit à LeBron. Quand les choses tournent mal, c'est le joueur suivant qu'on va pointer du doigt. C'est comme ça quand on joue avec lui. »
Une analyse soutenue par de nombreux observateurs, à commencer par le très bien informé Brian Windhorst (ESPN) qui estime que c'est ce traitement réservé aux lieutenants du quadruple MVP qui a convaincu Kyrie Irving de quitter la franchise en fin de saison dernière.« Kyrie a renoncé à ce que Kevin Love est en train de vivre », assure le journaliste.
« Kevin Love doit gérer la persécution à laquelle doit faire face un coéquipier de LeBron qui subit les reproches, qui est sous-côté sur les réseaux-sociaux et qui est le bouc-émissaire comme il le dit lui-même. Il y a eu tant de soirées où Kevin Love est parti de la salle avec le sentiment d'avoir été agressé ou rabaissé à cause de LeBron. »
Et le célèbre insider de rendre hommage à Kevin Love pour avoir su mettre son ego de côté pour se mettre au service de LeBron James dans l'espoir de remplir son armoire à trophées.« Je tire un grand coup de chapeau à Kevin Love pour avoir su rester professionnel et réagir en adulte. Il a toujours eu une vision globale de la situation. Il a toujours soutenu que ça en valait la peine puisqu'il participe à ces matches qui se jouent tard dans la saison. On parle d'un gars qui a joué pendant six ans sans n'avoir jamais senti le parfum des playoffs. Il doit se dire : 'J'en suis arrivé là désormais. C'est le prix à payer quand on joue avec LeBron'. »