Charles Oakley
"Oak" était un joueur rugueux, dur, parfois violent, opiniâtre et... entier. Estampillé garde du corps de Michael Jordan dans un premier temps, puis taulier du Madison Square Garden (où il a continué à la jouer un peu dirty avec James Dolan et des membres de la sécurité après qu'ils lui aient manqué de respect), Charles Oakley était ce que les Américains aiment appeler un "enforcer". Un type dont le rôle se limite parfois à déclencher une bagarre ou à répliquer à un adversaire qui aurait bousculé la star qu'il a pour mission de protéger.
Le jour où Charles Oakley a frappé John Salley parce qu'il chambrait MJ sur Kobe
Une constante : la boîte à beignes était de sortie et Oakley y avait très souvent recours. L'intéressé n'hésitait d'ailleurs pas à la sortir avec ses propres coéquipiers, que ce soit les rookies pour leur apprendre la marche à suivre, ou d'autres qui se sentiraient un peu plus importants qui ne l'étaient et avaient besoin d'être remis dans le droit chemin.
Tout au long de sa carrière en NBA, ce bon vieux Charles a appliqué la maxime "no blood, no foul" avec un dévouement sans faille.