Josh Primo, coupé par les Spurs, est désormais agent libre. Accusé d’exhibitionnisme par plusieurs femmes, le Canadien de 19 ans se trouve dans une situation paradoxale. Malgré les accusations et son départ de San Antonio, plusieurs équipes resteraient intéressées par le 12e choix de la draft 2021.
Sur le plan légal, l’affaire se précise. L’avocat Tony Buzbee a confirmé qu’une ancienne employée de la franchise a fait appel à ses services après que Primo se soit exhibé devant elle. Ils devraient tenir une conférence de presse jeudi, afin d’éclaircir la situation.
Dans un communiqué, l’athlète avait pour sa part invoqué un "traumatisme antérieur". Il expliquait qu’il prendrait "ce temps pour se concentrer pleinement sur le traitement de [sa] santé mentale." Des propos remis en perspective par les derniers éléments.
De l’autre côté du tableau, aucune équipe n’a tenu à réclamer le 12e choix de la draft 2021 via les waivers. Son salaire de 8 millions de dollars pour la saison 2023-2024 aurait en effet refroidi les front offices compte tenu de sa situation légale. Toutefois, plusieurs suivent l’évolution du dossier de près, avec un clair intérêt pour le meneur, d’après Adrian Wojnarowski d’ESPN.
Comme pour Miles Bridges avec les Hornets, il semble que ce soit la crainte d’une condamnation qui éloigne les franchises du joueur. Peut-être le prisme moral, pour certaines. Mais cela ne les empêche apparemment pas de continuer à s’intéresser à lui malgré le contexte. L’avenir en NBA de Josh Primo reste donc incertain.