La guerre est déclarée entre Josh Primo, les Spurs et la psychologue Hillary Cauthen. Jusqu'ici, la situation était assez floue depuis la rupture du contrat du jeune joueur NBA, dont on savait qu'il était accusé d'exhibitionnisme par plusieurs plaignantes. Cauthen vient officiellement de porter plainte contre Primo, mais aussi contre les Spurs, coupables selon elle d'avoir ignoré ses inquiétudes et ses appels à l'aide.
D'après le Dr Cauthen, Josh Primo lui a sciemment exposé ses parties intimes dès la première session entre eux en décembre 2021. Elle aurait alerté le General Manager de San Antonio, Brian Wright, le mois suivant, mais ce dernier lui aurait demandé de continuer son travail en lui laissant le soin de régler ce souci.
Primo aurait exhibé son sexe à 9 reprises en tout et pour tout à la clinicienne de 40 ans. Dans sa plainte, Cauthen indique qu'on lui a ensuite signifié que Gregg Popovich serait mis au courant - ce qui n'a apparemment pas été le cas - puis que l'organisation avait perdu confiance en ses services. Ainsi, elle n'a pas été conviée à la Summer League de Las Vegas, un événement au cours duquel Josh Primo aurait là aussi eu un comportement déplacé envers une autre employée de la franchise.
Libérée au mois d'août à la fin de son contrat, Hillary Cauthen affirme qu'après son départ, le Canadien aurait récidivé dans le Minnesota avec une conduite inappropriée. Ce ne serait qu'en raison d'une fuite au sein de la franchise que les Spurs auraient décidé d'agir et d'anticiper la mauvaise publicité à venir en libérant le sophomore.
"L'organisation pour laquelle je travaillais m'a abandonnée. J'ai parlé et j'ai demandé de l'aide, mais on m'a ignorée. Il a fallu 10 mois aux Spurs pour faire ce qui était juste", a fait savoir Cauthen via son avocat.
Du côté de Josh Primo, la défense s'est vite organisée. Ses avocats nient tout en bloc et prétendent que le joueur n'a jamais exposé délibérément son pénis au Dr Cauthen, laquelle "cherche à se victimiser en utilisant des stéréotypes et des peurs empreints de racisme pour son bénéfice".
Dans leur communiqué de la journée, ils indiquent que leur client entend laver son honneur et reprendre sa carrière en NBA, après avoir traité psychologiquement un traumatisme d'enfance - que l'on imagine malheureusement d'ordre sexuel - évoqué dans la réaction initiale du joueur.
Le déroulé des déclarations de la plaignante, qui ne réclame aucun dédommagement financier, est à retrouver dans le thread du journaliste Matt Roy.
Agent libre, Josh Primo intéresserait plusieurs équipes malgré les accusations