« Tu es un putain de bust, j’ai détesté notre choix de te drafter », commentait une première fois l’individu avant de poursuivre : « Nous aurions pu avoir Tatum ou Fox. J’adore ce que t’as fait pour nous mais j’aurais souhaité que tu sois plus productif. »
Josh Jackson a répondu en plaçant une belle pique aux Suns, son ancienne franchise : « C’est toute l’organisation qui est nulle depuis quinze ans donc arrête de vouloir faire porter le chapeau à des gamins de 20 ans. »
L’ailier de 23 ans a été drafté en quatrième position par Phoenix en 2016. Juste devant De’Aaron Fox ou Lauri Markkanen. Un choix qui n’était pas critiqué à l’époque. Jackson avait (a ?) un potentiel certain. En revanche, il est évident qu’il s’est retrouvé dans une mauvaise situation. On critique souvent les New York Knicks ou les Sacramento Kings pour leur gestion mais les Suns ont clairement l’une des pires organisations de la ligue. La faute à Robert Sarver, un propriétaire excentrique aux décisions catastrophiques. A Phoenix, on motivait le staff avec… des chèvres Jackson n’était pas mis dans les bonnes conditions, c’est sûr. Mais ça n’excuse pas tout. Le joueur s’est quand même laissé aller plusieurs fois. Avec quelques frasques à son actif. Finalement non conservé par les Suns, il a plutôt bien rebondi à Memphis où il tournait à 10 points de moyenne en 10 rencontres disputés dans le Tennessee cette saison.