Dans cette ligue, et même dans ce monde, les champions sont souvent les plus riches. Certains éditorialistes américains ont tenu à pointer du doigt la masse salariale déjà gigantesque - la plus élevée en NBA - des Golden State Warriors. Mais même les riches ont leur problème. Et la franchise, qui vient de décrocher un nouveau titre, va avoir des choix à faire pendant l'intersaison. De nombreux membres clés de la rotation seront soit éligibles à une extension, soit en fin de contrat. Andrew Wiggins et Jordan Poole appartiennent à la première catégorie. Ils ont été essentiels au sacre de leur équipe et aimerait continuer l'aventure dans la Bay.
"J'aimerai vraiment rester ici. Cette franchise, c'est le haut du panier. La manière de traiter les joueurs... c'est comme si nous étions une grande famille. J'ai l'impression que beaucoup d'organisations disent faire de même mais ici ça se sent dans chacune de leurs actions", confie le premier choix de la draft 2014.
Andrew Wiggins espère que l'amour qu'il porte au club et celui qu'il reçoit de la part des joueurs et de l'encadrement seront récompensés par un nouveau deal. Il laissait déjà entendre lors de la célébration du titre que Poole et lui allaient maintenant toucher un bon gros sac de dollars.
"Il mérite un nouveau deal", insiste d'ailleurs le Canadien au sujet de son coéquipier. "Jordan est un gars qui bosse vraiment dur, qui rend ses coéquipiers meilleurs et qui domine sur le terrain."
Jordan Poole arrive au terme de son contrat rookie. Les Warriors peuvent même prendre le risque de ne pas le prolonger de suite, d'attendre un an et de s'aligner ou non sur les offres qui lui seront faites en 2023. Mais c'est un pari risqué. Gary Payton II et Kevon Looney sont deux autres joueurs clés susceptible d'être resignés. Ils sont même libres dès cet été.
Les joueurs veulent rester et les dirigeants veulent garder le même groupe. De quoi poser de bonnes bases au moment des négociations. Mais les gars en question, les Wiggins, Poole, Payton et compagnie, méritent tous d'être fidélisés avec des paquets de billets. C'est ensuite une question de mathématique et de volonté de la part de la franchise, mais aussi des joueurs. Les actionnaires menés par Joe Lacob seront-ils prêts à alourdir encore plus la masse salariale, pour payer toujours plus de taxes ensuite ? Les pros vont-ils accepter de faire un petit effort financier pour permettre à leur coéquipier de rester ? Ce sont les grandes questions de l'intersaison pour les Warriors.