Autour de Jordan Clarkson, comme un vide. Rudy Gobert, Donovan Mitchell et Bojan Bogdanovic ont quitté Utah pendant l’intersaison. Alors que le Jazz a lancé sa reconstruction, l’arrière de 30 ans ne semble plus voir sa place dans l’effectif, lui non plus. Il serait pourtant bien parti, malgré tout, pour rester à Salt Lake City.
Sixième homme de l’année en 2020-2021, Clarkson dispose d’un profil intéressant pour de nombreuses franchises. Mais d’après Tony Jones de The Athletic, seuls les Bucks se seraient sérieusement positionnés sur son dossier, sans succès.
Utah devrait ainsi commencer la saison avec le vétéran dans ses rangs. Il fait partie, avec Mike Conley, des vestiges de l’effectif démantelé pendant l’été. De son côté, il ne semble pas particulièrement enthousiaste à l’idée de jouer pour un Jazz sans ambition compétitive.
"Si je suis ici, à Utah, je veux gagner. Je veux me battre pour les Playoffs, essayer de mettre en place une équipe qui pourrait gagner quelque chose. C’est difficile de baisser nos standards. Nous avons joué pour gagner pendant trois ans d’affilée.
Nous avions le meilleur bilan de la ligue il y a deux ans. L’année dernière n’était pas la meilleure, mais nous avons quand même terminé dans les quatre premiers de l’Ouest. Nous avions une autre chance de remporter un titre et tout a été gâché. C’est frustrant, mais il faut trouver une solution", a-t-il récemment déclaré dans une interview pour Complex.
Jordan Clarkson aurait toutefois intérêt à accepter la situation, puisqu’il semble bien parti pour rester un moment. Sans porte de sortie, l’arrière est bloqué à Salt Lake City. "Je dirais que le Jazz a plus de chances de prolonger son contrat que de le transférer", analyse Tony Jones dans son podcast.
Le joueur dispose d’une player option de 14 millions de dollars pour la saison 2023-2024. Il aura donc la possibilité de devenir agent libre et de quitter la franchise dès l’été prochain. Une ouverture qui pourrait cependant lui nuire sur le plan financier. Quoiqu’il en soit, sauf retournement de situation, Clarkson devra d’ici là s’habituer à son rôle de mentor.