Jonas Jerebko : pas venu pour enfiler des perles
L’absence d’un franchise player aussi essentiel que Thomas devait normalement enterrer les Boston Celtics. Sauf qu’ils ont été valeureux, à l’image de leur ailier suédois. En seconde mi-temps, c’est lui qui lance la révolte. Il se fait d’abord remarquer par une défense agressive, parfois trop même, sur Kevin Love.« Je n’aime pas les gens qui simulent. Je ne simule pas. Donc je lui ai juste dit. Il a en quelque sorte rigolé, il savait qu’il avait floppé », explique le Celtic. « Ne simule pas. C’est ma devise. »[caption id="attachment_390542" align="alignright" width="300"] Jonas Jerebko s'en prend à Kevin Love et le traite de floppeur.[/caption] Et c’est aussi ça qui a fait basculer la rencontre. Jerebko a réveillé son équipe, encore un peu trop attentiste en première mi-temps. Il a sonné la charge et ses coéquipiers l’ont suivi. Il fallait bousculer les champions en titre. Rugueux sur la pause d'écran (Deron Williams s'en est rendu compte à plusieurs reprises, cf. vidéo ci-dessous), malin au rebond et sur les écrans retard, Jonas Jerebko est l'homme qu'il fallait aux Celtics pour ajouter un peu de physique et de hargne. Et si ses stats restent plus ou moins anecdotiques (10 pts, 5 rebonds, 1 passe et 1 contre et un perfect au shoots : 4/4 et 2/2 longue distance), la statistique qui ne ment pas est son +/- sur ses 12 petites minutes de temps de jeu : +22. Oui, vous avez bien lu, plus vingt-deux !
« Je pense qu’on leur a montré un peu trop de respect lors des deux premiers matches », confesse le Suédois. « Je voulais juste jouer agressif, avec du caractère. »