Les Européens ont pris le pouvoir en NBA. Giannis Antetokounmpo puis Nikola Jokic ont mis la main sur les quatre derniers trophées de MVP. Luka Doncic n'a pas été couronné mais il figure parmi les sérieux prétendants. Même s'ils gagnent encore les compétitions internationales - et encore, seulement quand ils y vont au complet ou presque, sachant que le niveau s'est sérieusement resserré - les Américains ont perdu du galon dans leur propre championnat. Et ça peut en frustrer certains à en croire Goran Dragic.
"Le QI de Jokic fait qu'il s'amuse avec eux. Les Américains se mettent en avant et ce sont des questions de marketing assez logiques. Mais une fois sur le terrain, la réalité est différente. Jokic est lent et il n'a pas de détente et ça les titille : comment un mec comme lui peut jouer comme ça ? Je pense que ça les énerve que Doncic et Jokic puissent jouer comme ça", confie le nouveau meneur des Chicago Bulls.
En effet, même si les clichés tombent petit à petit, les Européens sont encore parfois perçus comme soft ou pas assez athlétiques pour briller en NBA. Une vision justement très "américaine" du jeu. Mais les franchises sont tout de même de plus en plus ouvertes. Ce qui explique d'ailleurs aussi pourquoi de plus en plus d'internationaux ont leur chance dans la plus grande ligue du monde.