« Je lui ai dit de tirer (à John Wall) mais je suppose qu’il a vu autre chose – Beal arrivait de l’autre côté », explique Al Harrington, le vétéran des Washington Wizards. « Le système était pour Brad, donc sur le coup, j’ai eu le sentiment de prendre la bonne décision. »Il est trop facile de résumer la partie à une action. Mais le constat est là : John Wall est encore trop tendre. Efficace mais pas brillant face aux Chicago Bulls, le jeune meneur souffre face à la défense des Indiana Pacers. Pourtant, Jeff Teague s’était baladé au sein de cette même défense – les Pacers n’étaient pas en confiance à ce moment-là. En quatre matches face à Indiana, Wall tourne à 11,5 pts à 31,4% aux shoots (9,1% à trois-points), 7,5 passes et 3,5 balles perdues.
« C’est un processus. Il doit continuer à se montrer agressif. C’est la chose la plus importante. Il ne doit pas se soucier du reste », assure Randy Wittman.Cette nuit, les Washington Wizards ont compté jusqu’à 17 points d’avance. Mais John Wall affiche pourtant un différentiel de -21 en 32 minutes passées sur le parquet (hormis Beal, les autres membres du cinq sont également dans le négatif). Et pour cause, ce sont les Andre Miller, les Drew Gooden et autres Al Harrington qui ont fait la différence. Les anciens, quoi. Washington est présenté comme une équipe d’avenir. Et c’est peut-être le cas. Sans doute le cas. Mais contrairement à Beal, John Wall n’a pas encore la carrure d’une star dans les moments les plus chauds de la saison. Il n’a pas encore les épaules pour mener sa franchise au-delà d’un deuxième tour de playoffs. Pour l'instant, il se prend un nouveau "rookie wall" mais il a encore le temps d’apprendre…